tag:blogger.com,1999:blog-70911922301485438312024-03-27T06:52:20.752-07:00Mes petites étagères, ma bibliothèque partagée
"Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu'en fait un lecteur à un autre." Henry Miller
Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.comBlogger214125tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-896750166223730292024-02-29T05:49:00.000-08:002024-03-27T06:51:48.716-07:00ON M'APPELLE DEMON COPPERHEAD de Barbara Kingsolver<p><span style="font-family: verdana;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://m.media-amazon.com/images/I/5139EcW1ofL._SX195_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="286" data-original-width="195" height="286" src="https://m.media-amazon.com/images/I/5139EcW1ofL._SX195_.jpg" width="195" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;">ON M'APPELLE DEMON COPPERHEAD</span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Auteure : Barbara Kingsolber</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions ALBIN MICHEL<br /><br /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Né à même le sol d'un mobil-home au fin fond des Appalaches d'une jeune toxicomane et d'un père trop tôt disparu, Demon Copperhead est le digne héritier d'un célèbre personnage de Charles Dickens. De services sociaux défaillants en familles d'accueil véreuses, de tribunaux pour mineurs au cercle infernal de l'addiction, le garçon va être confronté aux pires épreuves et au mépris de la société à l'égard des plus démunis. Pourtant, à chacune des étapes de sa tragique épopée, c'est son instinct de survie qui triomphe. Demon saura-t-il devenir le héros de sa propre existence ?</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Comment ne pas être attendri, secoué, bouleversé par la gouaille, lucide et désespérée, de ce David Copperfield des temps modernes ? S'il raconte sans fard une Amérique ravagée par les inégalités, l'ignorance, et les opioïdes - dont les premières victimes sont les enfants -, le roman de Barbara Kingsolver lui redonne toute son humanité. L'auteur de L'Arbre aux haricots et des Yeux dans les arbres signe là un de ses romans les plus forts, couronné par le prestigieux prix Pulitzer et le Women's prize for fiction.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><br /></span></span></p><p><b><span style="background-color: #01ffff;">Mon avis</span> :</b></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 13.5pt; line-height: 107%;">Ce
qui frappe, c'est la tendresse de la plume et la rudesse du propos. Damon
Fields se raconte au fil de 600 pages, que l'on ne voit pas défiler, pour devenir
Demon Copperhead. </span><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 13.5pt; line-height: 107%;">S’il
y a du Charles Dickens ou du John Steinbeck dans la trame du roman de Barbara Kingsolver, l’existence
de Demon dévoile une réalité contemporaine de la vie dans la magnifique région
des Appalaches. Misère sociale, manque d’accès aux soins, facilité d’accès aux
opioïdes. Un cocktail dévastateur pour un jeune homme prometteur.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 13.5pt; line-height: 107%;">Tant
de courage et de résilience face à l’adversité nous accroche au destin de Demon
forgé à l’Oxy et l’amitié de Tommy, Maggot et Angus.<o:p></o:p></span></p><p>
</p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 13.5pt; line-height: 107%;">Aucun
temps mort dans la narration de l’auteure, du concret, du réalisme à outrance
mais pas d’overdose, la magie opère, au bout de la route, il y a le bleu océan.<o:p></o:p></span></p><p><br /></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-90078873367821187542024-01-02T02:39:00.000-08:002024-03-27T06:51:04.440-07:00CE QU'IL FAUT DE HAINE de JACQUES SAUSSEY<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/couv/CVT_Ce-quil-faut-de-haine_7749.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="375" data-original-width="250" height="375" src="https://www.babelio.com/couv/CVT_Ce-quil-faut-de-haine_7749.jpg" width="250" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;"><b>CE QU'IL FAUT DE HAINE</b></span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Auteur Jacques SAUSSEY</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions FLEUVE EDITIONS</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Ce matin-là, comme tous les dimanches, Alice Pernelle s’éclipse de la maison de ses parents pour aller courir avec son chien dans la campagne environnante. Mais en arrivant au bord de la Cure, cette rivière qui traverse le village de Pierre-Perthuis, une scène terrible lui coupe les jambes et lui soulève l’estomac. Un corps écartelé entre quatre arbres et grouillant de vers.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Alors que les enquêteurs en charge de l’affaire font d’étranges découvertes lors de l’autopsie et se confrontent à de nombreux témoignages décrivant la victime comme une femme prétentieuse et impitoyable, Alice, elle, est incapable de renouer avec l’insouciance de sa vie étudiante. Hantée par les images de ce cadavre, elle aussi va avoir besoin de réponses pour avancer.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><br /></span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><b style="background-color: #01ffff;">Mon avis</b><span style="background-color: white;"> :</span></span></span></p><p><br /></p><p><span style="font-family: verdana;">Dans ce roman de Jacques Saussey, t</span><span style="font-family: verdana;">ous les ingrédients d'un thriller digne d'Hitchcock sont réunis.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Une morte trouvée dans un état horrifiant par une jeune étudiante en médecine, de Pierre-Perthuis, petit village bourguignon au bord de la Cure. Des descriptions très cinématographiques, des chapitres courts qui rythment l'intrigue d'un suspense intense, des personnages taiseux, un assassin rongé par la haine, des enquêteurs pugnaces dans un monde où le passé doit rester où il est, derrière soi. On découvre les points de vue d'Alice, des enquêteurs et du meurtrier.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Le monde rural joliment traduit versus la Capitale. La rudesse d'une vie campagnarde qui lutte pour garder sa population face à celle des pratiques des grandes entreprises pour maintenir les profits ? Où la vie d'un meurtrier qui bascule brutalement un jour qui aurait dû être heureux ?</span></p><p><span style="font-family: verdana;">L'auteur nous ballote sans ménagement à travers différentes pistes, nous inflige le coup de grâce à la toute fin avec un twist final qui laisse pantois. Une réussite éclatante.</span></p><p class="MsoNormal"><br /></p><p><br /></p><p><br /></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-65023147034426571702024-01-01T06:24:00.000-08:002024-01-01T06:24:25.807-08:00TEMPO de Martin DUMONT<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/couv/CVT_Tempo_725.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="358" data-original-width="250" height="358" src="https://www.babelio.com/couv/CVT_Tempo_725.jpg" width="250" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;">TEMPO</span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Auteur : Martin Dumont</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions LES AVRILS - 240 pages</span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><span style="font-family: verdana;">À trente ans, Félix Pogam vit à Belleville avec sa compagne et leur bébé. Le soir, il joue de la guitare dans les bars avec l’espoir tenace de voir sa carrière solo démarrer. Car la gloire, Félix l’a déjà frôlée. Avec ses amis, ils avaient le talent, l’audace, l’osmose. Il y avait la fièvre, l’excitation et l’insouciance. Signature en label, disque et tournée ; leur groupe a décollé puis tout s’est arrêté. Félix, lui, n’a jamais renoncé. D’ailleurs, Marc, son manager, le lui répète sans cesse ; il doit persévérer. Pourtant, arrivé en ce point précis où l’existence l’exige, Félix doit faire un choix : poursuivre encore le rêve ou changer de regard sur sa réalité.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: #01ffff;"><b>Mon avis</b></span><span style="background-color: white;"> : </span></span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white;"><br /></span></span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background: white; color: #1b1b1b; font-size: 11pt; line-height: 107%;">Martin Dumont nous conte l’histoire de Félix
Pogam. L’aventure débutée riffs fiévreux accrochés aux guitares de Louis et
Alex, Rémi à la batterie, sa voix pour porter le groupe, les festivals. Félix
ne se résout pas à faire le deuil du succès. Il ne comprend pas les doutes
d’Anna qui doit faire bouillir la marmite pendant qu’il court le cachet.</span><span style="color: #1b1b1b; font-size: 11pt; line-height: 107%;"><br />
<br />
<span style="background: white;">Entre passé et présent, l'auteur nous livre avec
justesse, délicatesse, pudeur, le passage de Félix de l'adolescence à l'âge
adulte. Des rêves à sa nouvelle réalité de père de famille, il doit apprendre à
se construire un avenir, la musique en filigrane.</span></span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><span style="background-color: white; font-size: 14.6667px;">L'auteur nous offre un récit fluide, nostalgique, qui nous rappelle que tous ceux qui ont du talent ne sont pas à même de devenir des stars dans leurs domaines, qu'ils prennent simplement plaisir à exercer leur talent pour eux-mêmes est déjà une victoire.</span></span></p><p><br /></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-882249636445619762023-12-05T04:27:00.000-08:002024-01-02T02:59:47.142-08:00CREATURES DU PETIT PAYS - JUHEA KIM<p><span style="font-family: verdana;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://m.media-amazon.com/images/I/51kfFccpc2L._SX195_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><b style="background-color: white;"><img border="0" data-original-height="304" data-original-width="195" height="304" src="https://m.media-amazon.com/images/I/51kfFccpc2L._SX195_.jpg" width="195" /></b></span></a></div><span style="font-family: verdana;"><b style="background-color: white;">CREATURES DU PETIT PAYS</b></span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Auteure JUHEA KIM</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions Presses de la Cité</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Entre Pachinko de Min Jin Lee et La Maison aux esprits d'Isabel Allende, un livre à la fois politique et intime. "</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Chicago Review of Books</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Dans le Séoul des Années folles, une ville énergique et rebelle qui frémit sous le joug de l'occupation japonaise, jeunes courtisanes, aristocrates, soldats et idéalistes se désirent et se déchirent. Jade la gisaeng aime Hanchol, l'étudiant déclassé. Mais c'est Jungho, le chef de bande orphelin, fils d'un chasseur de tigres, qui se révèle son allié le plus fidèle dans un monde en pleine mutation. La grande Histoire et les monstres tapis dans le coeur des hommes leur imposeront à tous un destin parsemé d'écueils...</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Avec cette fresque historique d'une grande finesse, Juhea Kim nous raconte, sur près d'un demi-siècle, l'espoir et les tourments d'un peuple qui lutte pour son indépendance.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><br /></span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="color: #1b1b1b;"><b><span style="background-color: #01ffff;">Mon avis </span><span style="background-color: white;">:</span></b></span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="color: #1b1b1b;"><b><span style="background-color: white;"><br /></span></b></span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">L'auteure conte d'une écriture délicate une saga impossible à quitter de l'enfance de Jade à son crépuscule.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Culture, oppression, idéalisme, amitiés, amours, condition des femmes dans un pays occupé, tout est condensé dans ce récit captivant, qui livre l'Histoire de ce petit pays, trop proche de puissances avides de 1927 à 1962.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Au travers des destins de personnages picaresques Jungho le gosse des rues ou Hancol l'aristocrate déchu, de Luna, Lotus, Jade, petites provinciales, vouées à devenir courtisanes au Pays du matin calme, ruiné et affamé par trois guerres successives, Kim Juhea nous offre un roman passionné.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Véritable invitation au voyage, l'auteure nous raconte un pan d'histoire de son pays de naissance, scindé en deux parties depuis la fin de la seconde guerre mondiale par la Russie et les Etats-Unis. </span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Ce roman de 500 pages se dévore avec un appétit tigresque : une pépite.</span></span></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-10455673525867300682023-06-03T07:47:00.001-07:002023-06-03T09:21:30.401-07:00LA FOIRE AUX FIANCES _ Dominique Bouchard<p><span style="font-family: arial;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://m.media-amazon.com/images/I/510R+UgKbXL._SX195_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: arial;"><img border="0" data-original-height="314" data-original-width="195" height="314" src="https://m.media-amazon.com/images/I/510R+UgKbXL._SX195_.jpg" width="195" /></span></a></div><span style="font-family: arial;">La Foire aux Fiancés</span><p></p><p><span style="font-family: arial;">Auteur : Dominique Bouchard</span></p><p><span style="font-family: arial;">Aux éditions Les Escales _ 496 Pages</span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: arial;">Paris, octobre 1913. Germaine et Louise se rencontrent sur les bancs de l'école pour la première fois. C'est le début d'une ardente amitié, que vient percuter la Grande Guerre. Les pères s'en vont, les mères restent avec leurs filles. Cette guerre, qui arrache les bras des mains et trouble le regard des hommes donne la nausée à Germaine. Louise, elle, s'enflamme pour la patrie et ses soldats qui risquent leurs vies pour elle. Les années passent, sanglantes. Certains rentrent, d'autres non. C'est l'après, suintant la guerre jusqu'à la moelle.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: arial;">En 1924, sur l'île de la Grenouillère, à Chatou, on organise une " foire aux fiancés ", afin de former des couples qui " redonneront vie à la patrie ". </span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: arial;">On se regarde, on se frôle, on valse sur Ne bercez pas mon cœur. Les deux amies sont de la fête. Louise attire tous les regards. Surtout celui de Ferdinand, dont la joue barrée d'une cicatrice rappelle que la guerre continue bien après le silence des armes.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: arial;">Un roman sur une époque hantée, où les fantômes envahissent les retours.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b;"><span style="font-family: arial;"><b style="background-color: #01ffff;">Mon avis</b><span style="background-color: white;"> :</span></span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;"><span style="background: white; color: #1b1b1b; line-height: 107%;">Dominique Bouchard nous donne à sentir l'atmosphère
particulière de cette guerre où les femmes livrées à elles-mêmes ont dû assumer
leur rôle de mère, fille, soutien de famille, en l’absence des hommes partis au front, contraintes
de regagner leur foyer à l’issue du conflit.</span><span style="color: #1b1b1b; line-height: 107%;"><br />
<!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br />
<!--[endif]--></span><span style="color: #1b1b1b;"><span style="background: white;">Louise et Germaine, écolières,
soudées par une solide amitié voient leur première dispute survenir lorsque
leurs pères respectifs sont envoyés au front. Chacune vit cette période
terrible de manière très différente : l'une patriote révoltée contre ceux
qui remettent en question le nombre de victimes, justifie les combats par la
sauvegarde de la nation ; l'autre pacifiste convaincue trouve le prix à
payer bien trop élevé.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; text-rendering: auto;" />
<br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; text-rendering: auto;" />
<span style="background: white;">D'une écriture fluide, descriptive, l'auteure narre
la vie quotidienne des femmes obligées de s'extraire de leur foyer pour
travailler, la guerre sanglante où les hommes "chanceux" d’avoir survécu,
hantés par les horreurs traversées, ne racontent pas.<br />
<br />
<span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;">Certaines, à l'issue du conflit, ont du mal à retourner à leurs fourneaux
alors qu'elles ont exercé un métier, trouvé une sororité qui les a aidées dans
ce tumulte de difficultés. L'abnégation qu'il a fallu à ces femmes pour vivre à
nouveau avec des hommes changés, mutiques ou violents.<br />
<br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; text-rendering: auto;" />
<span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;">Tant d’entre eux ne sont pas rentrés. Il faut relancer
l’économie, caser jeunes filles ou jeunes veuves éplorées pour encourager la
démographie. La Foire aux fiancés : une idée pour redonner de la joie de
vivre à ces combattants abîmés, à ces femmes esseulées.<br />
<br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; text-rendering: auto;" />
<span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;">Dominique Bouchard nous conte l'iniquité de la
guerre, la place des femmes, leur fragilité face à la violence des hommes,
d'une société qui leur nie le droit de vote.</span><o:p></o:p></span></span></span></span></span></p><p><span style="font-family: arial;">Un roman fort.</span></p><div class="col col-8" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; box-sizing: border-box; color: #393939; display: inline-block; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 300; letter-spacing: normal; margin: 0px; orphans: 2; padding: 0px 0px 0px 1.25rem; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; text-rendering: auto; text-transform: none; vertical-align: top; white-space: normal; widows: 2; width: 416.969px; word-spacing: 0px;"><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; display: block; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></div><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></div><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></div></div></div>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-30785473025618192032023-04-18T07:06:00.000-07:002023-04-18T07:06:03.011-07:00MES SOEURS, N'AIMEZ PAS LES MARINS _ Grégory NICOLAS<p><span style="font-family: verdana;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://m.media-amazon.com/images/I/415fnjUWLAL._SX195_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="314" data-original-width="195" height="314" src="https://m.media-amazon.com/images/I/415fnjUWLAL._SX195_.jpg" width="195" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;">MES SOEURS, N'AIMEZ PAS LES MARINS</span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Auteur : Grégory NICOLAS</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions : LES ESCALES</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Grand roman d’amour et d’aventure, Mes sœurs, n’aimez pas les marins rend un hommage bouleversant à ces femmes à qui la mer a tout pris et qui ne renoncent jamais.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">1942, sur les côtes de Bretagne. Quatre vies entre petits matins calmes et furie des tempêtes. Celles de Perrine et de son fils Jean, qui, en pleine Seconde Guerre mondiale, décide d’embarquer sur un bateau de pêche à seize ans, contre l’avis de sa mère. Puis c’est la rencontre entre Jean et Paulette, le coup de foudre, la naissance de Pierre.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Quand le bonheur semble installé, c’est la mer qui revient pour l’arracher avec violence. Alors un jour, la jeune Paulette décide de briser les chaînes du destin : Pierre, son petit garçon, ne sera jamais marin. Elle l’emmène à l'abri, comme font les louves, aussi loin du rivage que possible. Mais il faut croire que la mer, encore et toujours, a des ruses auxquelles nul ne peut échapper…</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><span style="font-family: verdana;"><b style="background-color: #01ffff;">Mon avis</b><span style="background-color: white;"> :</span></span></span></p><p><span style="font-family: verdana;">Une histoire d'amour rude, pleine de tendresse qui dépeint une époque pas si révolue. Les femmes des bords de mer continuent d'attendre que la mer leur rende les hommes qu'elles aiment à chaque campagne de pêche, avec la crainte qu'elle ne le fasse pas.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">L'auteur offre un roman bouleversant. La mer fascine, nourrit, tue, emprisonne ceux qui se sont laissé porter par elle. La mer est presque mythologique tant sa puissance à captiver ceux qui l'ont respiré est grande.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Femmes de marins, femmes de chagrin ? Perrine a perdu son époux englouti par la mer. Elle prie pour que Jean se détourne d'elle, reprend espoir lorsque Paulette, fille de charpentier, apprivoise Jean. Peut-être que l'amour le gardera à terre ?</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Des amoureuses transies de peur pour leurs hommes qui chevauchent la mer par tous les temps pour une maigre pitance trop souvent. L'attente, la peur, la famine, la fierté pour le courage des hommes qu'elles ont choisis en sachant qu'un jour peut-être la mer les leur prendra, tel est le destin de ces femmes : l'attente angoissée, affamée parfois.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">La solidarité des autres qui ont eu plus de chance, jusqu'à quand ? La fierté d'avoir résisté dans les temps troubles des guerres. L'amour et la peur qui gainent l'estomac de ces hommes qui ne pourraient pas faire un autre métier malgré les suppliques des femmes de leur vie.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Grégory Nicolas offre un roman bouleversant, vibrant hommage à ces femmes courageuses devenues soeurs dans l'adversité du quotidien, fières et fragiles à la fois.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Merci aux Éditions Les Escales pour la belle découverte de la plume délicate de Grégory Nicolas, qui façonne des personnages captivants, un roman poignant.</span></p><p><br /></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-34082100315055172082023-04-18T06:16:00.002-07:002023-04-20T04:28:56.153-07:00SOUS LE SOLEIL DE SOLEDAD _ Laurence Peyrin<p><span style="font-family: verdana;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://m.media-amazon.com/images/I/41A2JIiyItL._SX195_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="311" data-original-width="195" height="311" src="https://m.media-amazon.com/images/I/41A2JIiyItL._SX195_.jpg" width="195" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;">SOUS LE SOLEIL DE SOLEDAD</span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Auteure : Laurence PEYRIN</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions Calmann-Levy</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Peut-on encore être heureuse quand on ne s’est jamais aimée ?</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Quand les complexes et les avanies de l’enfance vous ont endurcie ?</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Quand le monde tel qu’il est devenu vous semble étranger ?</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Voici l’histoire de Cassie.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">La Floride, de nos jours. Depuis qu’elle est toute petite, tout le monde appelle Cassie par son surnom, Mama Cass, comme la chanteuse pop.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Elle a cinquante ans, elle est complexée par ses kilos, solitaire, désenchantée. Sa vie tourne autour du safari-alligators hérité de ses parents, qui embarque les touristes en aéroglisseur pour observer les merveilles de la nature dans les Everglades.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Elle n’a qu’un ami, Oleg, qui la fait rire et supporte son caractère. Quand elle retrouve sa grande maison vide, le ménage est fait, par Soledad, une Mexicaine âgée qui travaillait déjà pour ses parents.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Un soir, Mama Cass découvre Soledad étendue sur le tapis du salon. Morte. Crise cardiaque. Qui prévenir ? Un peu honteuse, elle se rend compte qu’elle n’en sait rien. En furetant, elle trouve dans un tiroir un mot de Soledad : « Mademoiselle Cassie, quand je serai morte, ramenez-moi chez moi. »</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Mama Cass n’est jamais sortie de Floride. Mais elle se sent tenue de respecter ces dernières volontés. Pour la première fois de sa vie, elle va prendre l’avion, et partir pour le Yucatan, à la recherche des origines de Soledad, la Mexicaine aux yeux clairs.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Au cours de son voyage, elle découvrira l’amitié, incongrue, et l’humanité des autres…Et le goût de la vie.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><br /></span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Mon avis :</span></span></p><p>Laurence Peyrin nous offre une fois de plus un portrait de femmes dans leur époque. </p><p>Pourquoi j'aime lire, comme vous probablement, pour le voyage immobile, l'imagination en vogue au creux des pages que l'on tourne fébrilement pour connaître l'issue de l'histoire qui nous est offerte.</p><p>Oui, bien sûr ! mais aussi pour l'humanité des personnages, pour la rencontre avec ceux que l'on n'oubliera pas. Mama Cass-Cassie, Viva vont m'accompagner un moment.</p><p>Je suis une fan inconditionnelle de Laurence Peyrin, néanmoins je crois qu'il faut lire le roman sans attente, lui laisser le temps de nous embarquer. </p><p>J'ai apprécié le temps de la découverte de l'univers particulier de Mama-Cass, il permet de tenter de discerner sa complexité entre désamour d'elle-même, sa joie d'accueillir des gens d'un autre horizon pour le plaisir d'explorer d'autres mondes, sans quitter son refuge. Il s'agit bien d'un refuge pour Mama Cass, entourée de quelques hommes dont Oleg, une seule nuit partagée qui ne les a pas séparé mais qu'ils ont eu peur de renouveler. Il y avait tant à perdre. Le Safari avec Senior et les quelques gaillards qui l'entourent devenus sa famille.</p><p>Soledad est une ombre discrète dans la vie de Mama Cass. Arrivée 30 ans plus tôt pour pallier l'absence de sa maman lorsqu'elle travaillait au Safari. Mama Cass est restée en périphérie de la vie de cette femme qui a continué à prendre soin d'elle au quotidien après le décès brutal de sa mère. </p><p>Mama Cass se dit qu'elle ne peut pas faire autrement que d'accéder à la dernière volonté de Soledad : la ramener chez elle au Yutacan. C'est le moins qu'elle puisse faire pour elle, même si cela la terrorise de quitter son safari. La rencontre de Viva changera tout ! </p><p>Un roman qui aborde des thèmes chers à Laurence Peyrin : l'estime de soi, la sororité, l'amour, l'émancipation. Cette fois encore l'histoire est touchante, Mama Cass qui découvre Cassie est bouleversante. Elle a pris chair, est sortie de ses pages pour vibrer, s'émanciper, être criante de vérité. </p><p>J'aurais aimé une fin plus happy-end même si... Mais dans la vie tout ne se déroule pas comme on le souhaite, c'est ce qui rend la Cassie de Laurence Peyrin si vivante. </p><p>Merci pour ce joli moment de lecture, je n'ai pas pu quitter Cassie avant de connaître Soledad.</p><p><br /></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-67870451699929753112023-02-18T07:02:00.002-08:002023-02-18T07:02:31.667-08:00LE FABULEUX CARNET DES COEURS PERDUS - ENOLLA BRUNETTI<p><span style="font-family: verdana;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://m.media-amazon.com/images/I/41eITE0BzOL._SX195_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="293" data-original-width="195" height="293" src="https://m.media-amazon.com/images/I/41eITE0BzOL._SX195_.jpg" width="195" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;">LE FABULEUX CARNET DES COEURS PERDUS</span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Auteure : Enolla Brunetti</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions : JOUVENCE</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">« Si vous avez trouvé ce carnet, que tout va bien dans votre vie et que vous vous sentez heureux.se, merci de le reposer là où vous l’avez trouvé ! En revanche, si votre vie ne vous satisfait pas pleinement, que vous désirez changer les choses, et que vous êtes prêt.e à vous lancer dans une aventure dont vous ressortirez meilleur.e et plus fort.e, vous pouvez alors vous rendre aux pages suivantes. »</span></span></p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;">C’est sur ces mots intrigants, que tombe Madolane, après avoir trouvé un carnet dans le tram. Elle qui pensait obtenir les coordonnées de son propriétaire, la voilà face à trois évidences : son couple bat de l’aile, sa relation au travail n’est pas saine et… elle n’a rien à perdre. Elle accueille ce « hasard » de la vie… et la sienne va changer.</span><div><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><br /></span></div><div><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><br /></span></div><div><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><br /></span></div><div><span style="color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><b style="background-color: #01ffff;">Mon avis</b><span style="background-color: white;"> :</span></span></div><div><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><br /></span></div><div><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><br /></span></div><div><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;">L'appellation "Roman de développement personnel" pourrait en rebuter certains, c'est souvent le cas en ce qui me concerne. Je me suis laissée convaincre par le pitch. Un carnet voyageur pour aider à trouver un chemin lorsque l'on se sent un peu perdu.</span></div><div><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><br /></span></div><div><span style="color: #1b1b1b;"><span style="background-color: white; font-family: verdana;">Enolla Brunetti nous propose une histoire de sororité, de couple en perdition, qui offre des personnages attachants face à des situations douloureuses. </span></span></div><div><span style="color: #1b1b1b;"><span style="background-color: white; font-family: verdana;"><br /></span></span></div><div><span style="color: #1b1b1b;"><span style="background-color: white; font-family: verdana;">Roman primé bien-être 2022, c'est exactement ce qu'il tend à apporter : un mieux-être à un moment où Madolane a besoin d'une respiration pour trouver des solutions. Parfois, un brin idéalisées, les solutions l'éclairent sur le comportement à adopter.</span></span></div><div><span style="color: #1b1b1b;"><span style="background-color: white; font-family: verdana;"><br /></span></span></div><div><span style="color: #1b1b1b;"><span style="background-color: white; font-family: verdana;">"Les ennuis, c'est comme le papier toilette, on en tire un, il en vient dix" disait Woody Allen. Pour Madolane, Claire, Martin et les autres, après les ennuis ce sont les solutions qui s'enchaînent avec un peu d'investissement et beaucoup de réussite. Néanmoins, l'auteure vous embarque, vous ballote au gré des émotions des personnages, sans vous lâcher la main jusqu'à l'épilogue.</span></span></div><div><span style="color: #1b1b1b;"><span style="background-color: white; font-family: verdana;"><br /></span></span></div><div><span style="color: #1b1b1b;"><span style="background-color: white; font-family: verdana;">Quelques recettes percutantes, c'est bien là l'intérêt de ce roman pédagogique qui donne à réfléchir sur nos priorités au quotidien, sur nos difficultés à vivre pleinement l'instant présent. La principale : savoir être à l'écoute de soi comme des autres.</span></span></div><div><span style="color: #1b1b1b;"><span style="background-color: white; font-family: verdana;"><br /></span></span></div><div><span style="color: #1b1b1b;"><span style="background-color: white; font-family: verdana;">Les chapitres courts donne le rythme de l'histoire de Madolane et Claire. Si l'histoire semble idéale, les recettes proposées donnent à réfléchir.</span></span></div><div><span style="font-family: verdana;"><br /></span></div><div><span style="font-family: verdana;">Je remercie Babelio, dans le cadre de son opération Masse critiques, de m'avoir permis de découvrir cette auteure. J'ai passé un très bon moment avec Madolane.</span></div><div><br /></div>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-82274274475172539402023-01-23T09:08:00.002-08:002023-01-23T09:08:42.901-08:00LE CHANT DU SILENCE - Jérôme LOUBRY<p><span style="font-family: verdana;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/couv/CVT_Le-chant-du-silence_5623.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="319" data-original-width="195" height="319" src="https://www.babelio.com/couv/CVT_Le-chant-du-silence_5623.jpg" width="195" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;"><br />LE CHANT DU SILENCE</span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Auteur : Jérôme LOUBRY</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions Calmann-Levy</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">IL Y A CE QU’ON VOUS A RACONTÉ, CE QUE VOUS AVEZ COMPRIS,CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS CRU…</span><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">ET PUIS IL Y A LA VÉRITÉ.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: verdana;">Lundi dernier, le père de Damien s’est jeté du haut de la baie des veuves, cette falaise d’où les femmes guettaient autrefois le retour des bateaux de pêche.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: verdana;">Damien se met donc en route pour régler les funérailles, tentant en vain d’éprouver de la tristesse. Durant l’été 1995, ce père qu’il aurait voulu aimer est devenu un meurtrier, les contraignant sa mère et lui à déménager à l’autre bout de la France car la ville entière maudissait leur nom. Damien n’est jamais revenu. La seule lumière dans ce pèlerinage douloureux est qu’il va revoir Oriane, son amour d’enfance.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: verdana;">Mais arrivé dans le quartier des pêcheurs désormais à l’abandon, Damien découvre dans la parka de son père une photo qui remet tout en question… Et si la vérité sur l’été 1995 était tout autre ?</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p><span style="color: #1b1b1b;"><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: #01ffff;"><b>Mon avis</b></span><span style="background-color: white;"> :</span></span></span></p><p><span style="font-family: verdana;">"Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve" disait S.Gainsbourg, ce n'est pas en mauve mais de gris que l'auteur teinte son histoire.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Les amitiés à la vie à la mort de trois jeunes gens, l'agonie d'un petit port de pêche, le désoeuvrement de pêcheurs rattrapés par les larmes de sirènes. Une coopérative moribonde, une famille dysfonctionnelle. Voici le décor d'une intrigue passionnante où l'on espère trouver un arc-en-ciel qui ne colorera jamais le ciel de Damien, Gustave et Oriane.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Entre passé et présent, Jérôme Loubry déroule les évènements selon les points de vue de personnages ballotés dans un maelstrom d'émotions fortes comme les tempêtes sur l'océan.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Violences frontales ou insidieuses, ancrées par l'amertume, la peur de l'abandon, nous donnent à voir ce que la somme des choix faits par les protagonistes va livrer comme résultats sinistres.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">La vérité aurait-elle pu changer le destin tracé par les volontés de bien faire de parents si différents ?</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Les sirènes seraient-elles plus dangereuses encore lorsqu'elles décident de faire silence plutôt que d'enjôler par leur chant ? En fileyeur d'exception, l'auteur nous prend dans ses filets, nous entraîne au fond de l'âme humaine entre noirceur et soif de couleurs, avec finesse, en ciselant le décor et les mots pour nous balloter dans un suspense omniprésent jusqu'à l'épilogue.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Un roman noir captivant.</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><div class="col col-8" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; box-sizing: border-box; color: #393939; display: inline-block; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 300; letter-spacing: normal; margin: 0px; orphans: 2; padding: 0px 0px 0px 1.25rem; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; text-rendering: auto; text-transform: none; vertical-align: top; white-space: normal; widows: 2; width: 416.969px; word-spacing: 0px;"><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; display: block; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></div><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; display: block; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></div><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; display: block; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></div><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; display: block; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></div><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; display: block; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></div><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; display: block; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></div><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; display: block; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></div><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; display: block; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></div><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; display: block; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 0.7rem; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><br /></div></div>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-4516772992254415192023-01-18T03:07:00.001-08:002023-01-18T03:07:12.030-08:00LE SILENCE ET LA COLERE _ Pierre LEMAITRE<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/couv/CVT_Le-silence-et-la-colere_3440.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="231" height="350" src="https://www.babelio.com/couv/CVT_Le-silence-et-la-colere_3440.jpg" width="231" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;"> Le Silence et la Colère<br /></span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Auteur : Pierre Lemaître</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions Calmann-Levy</span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><span style="font-family: verdana;">Un ogre de béton, une vilaine chute dans l’escalier, le Salon des arts ménagers, une grossesse problématique, la miraculée du Charleville-Paris, la propreté des Françaises, « Savons du Levant, Savons des Gagnants », les lapins du laboratoire Delaveau, vingt mille francs de la main à la main, une affaire judiciaire relancée, la mort d’un village, le mystérieux professeur Keller, un boxeur amoureux, les nécessités du progrès, le chat Joseph, l’inexorable montée des eaux, une vendeuse aux yeux gris, la confession de l’ingénieur Destouches, un accident de voiture. Et trois histoires d’amour.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: #01ffff;"><b>Mon avis</b></span><span style="background-color: white;"> :</span></span></span></p><p><span style="font-family: verdana;">Dans cet inventaire à la Prévert, Pierre Lemaître pose les jalons de l'histoire d'une époque. La famille Pelletier, Louis et Angèle, François, Hélène et Jean, leurs trois enfants en ce début d'année 1952 vont vivre des évènements mémorables. De la mise en eau d'un barrage, à la chasse aux avorteuses, de la recherche d'un serial killer, à la création d'un nouveau type de consommation.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Pierre Lemaître d'une écriture enlevée, d'un protagoniste à l'autre, nous propose une description documentée de la société, au travers de destins de femmes, Gisèle vendeuse aux conditions de travail indignes, Georgette instrumentalisée par un policier, qui utilise des méthodes douteuses au nom de la loi, pour débusquer des femmes soupçonnées d'avoir avorté. Hélène, journaliste qui doit se faire une place dans un monde d'hommes, Nine qui refuse son handicap. Angèle douce et déterminée au bonheur de sa petite-fille. Geneviève, avide de reconnaissance sociale et de pouvoir.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Ce roman, aux personnages marquants, que l'on découvre alternativement au gré de chapitres enlevés, d'un suspense qui ne s'essouffle pas, est captivant. L'ingénieur Destouches et Jean, sont intrigants mais je ne peux en dire plus sous peine de divulgâcher les intrigues distillées habilement au gré des 564 pages de cette histoire dont les rebondissements nombreux nous embarquent jusqu'à l'épilogue.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Il n'est pas nécessaire d'avoir préalablement lu "Le Grand Monde" pour s'engouffrer dans "Le Silence et la Colère". L'auteur avec une précision d'orfèvre nous offre une fresque sociale et une saga familiale palpitante en soi.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Hâte de découvrir le troisième volet de cette saga.</span></p><p><br /></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-46920688222875099192022-12-22T05:11:00.002-08:002022-12-22T05:13:14.534-08:00LE CHANT DES REINES - Sarah Bell<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/couv/CVT_Le-chant-des-reines_6714.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="278" data-original-width="181" height="278" src="https://www.babelio.com/couv/CVT_Le-chant-des-reines_6714.jpg" width="181" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;"><br /> LE CHANT DES REINES</span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Autrice Sarah Bell</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions Calmann-Levy</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">En Bretagne, le combat d’une femme en quête de renaissance Fanny se consacre corps et âme à la petite ferme apicole qu’elle a reprise dans les environs de Rennes. Entre agriculteurs et néo-ruraux, sa vie pourrait être douce dans ce coin champêtre et convivial si elle ne restait hantée par la disparition de son fils adolescent après le naufrage de son couple.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Alors qu’elle tente de composer avec cette perte insurmontable, Fanny est rattrapée par l’ombre d’un secret…</span></span></p><p><br /></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><span style="font-family: verdana;"><b><span style="background-color: #01ffff;">Mon avis</span><span style="background-color: white;"> : </span></b></span></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span face="Verdana, sans-serif" style="font-family: verdana; font-size: 12pt;">Ce roman, prix Jeune Talent Jeannine
Balland, est ancré dans une Bretagne rurale où Fanny fait le deuil de son
métier d’infirmière après la disparition de son fils Diego. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span face="Verdana, sans-serif" style="font-family: verdana; font-size: 12pt;">De l’île d’Ouessant aux environs de
Rennes, la description d’une Bretagne sauvage, campagnarde, méfiante à
l’arrivée des néo-ruraux, accompagne l’histoire de cette femme résiliente face
aux drames qui l’ont percuté. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span style="font-family: verdana;"><span face=""Verdana",sans-serif" style="background: white; color: #1b1b1b; font-size: 12pt;">Un hymne à la sororité avec ces femmes
d'Ouessant, à l'écoute attentive de la mélancolie de cette femme venue d'ailleurs
en recherche de solitude pour se retrouver.</span><span face="Verdana, sans-serif" style="font-size: 12pt;"><o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span face="Verdana, sans-serif" style="font-family: verdana; font-size: 12pt;">Sarah Bell offre le portrait délicat d’une
femme meurtrie qui s’ouvre une nouvelle voie au cœur d’une ferme apicole. Son
passé se dévoile à Suzanne, amie et confidente. Sa passion d’un métier du
vivant l’oblige à s’investir totalement chaque jour pour la production de miel
et de reines des abeilles. <o:p></o:p></span></p><p>
</p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;"><span face="Verdana, sans-serif" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: verdana;">La plume de l’auteure est délicate,
sensible, empreinte d’authenticité, pour nous parler de sujets graves sans
artifices. Éprise de liberté, Fanny nous embarque jusqu’à l’épilogue dans
le torrent d’émotions qui l’habitent.</span><o:p></o:p></span></p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"></span><p></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-72284341286140921302022-10-22T07:27:00.000-07:002022-10-22T07:27:31.047-07:00CREDIT ILLIMITE _ NICOLAS REY<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/couv/CVT_Credit-illimite_9483.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="381" data-original-width="250" height="381" src="https://www.babelio.com/couv/CVT_Credit-illimite_9483.jpg" width="250" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;"> CREDIT ILLIMITE<br /></span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Auteur : Nicolas REY</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Editeur : Au Diable Vauvert</span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;">Diego Lambert n’a plus le choix. Il doit licencier quinze salariés de l’usine de son père s’il ne veut pas finir sur la paille. Mais rien ne va se dérouler comme prévu, jusqu’à l’irréparable.</span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;">Dans cette fiction d’une ironie féroce et d’une beauté nouvelle, Nicolas Rey invente le crime parfait !</span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><b><span style="background-color: #01ffff;">Mon avis </span><span style="background-color: white;">:</span></b></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;">Diego Lambert est un adulescent de 49 ans, fauché, endetté jusqu'au cou alors, après avoir usé de toutes les stratégies pour vivre sans travailler, le voici face à son père.</span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;">Antonia Lambert lui propose un deal : d'accord pour lui remettre 50 000 euros à la condition qu'il prenne la place d'une DRH en dépression pour faire le sale boulot : virer 15 personnes d'une entreprise du nord de la France dans le giron du groupe créé par son père.</span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;">Diego est un dilettante, charmeur, menteur un brin fainéant, sauf pour faire cogiter son cerveau à trouver des subterfuges pour vivre sans travailler. Il n'est pourtant pas l'être totalement amoral que l'on pourrait imaginer. Non. Contraint, il accepte pour l'argent de relever le défi de rencontrer personnellement la quinzaine de salariés désignés pour l'aller simple au chômage. Il va prendre le temps de les écouter, de tenter de comprendre pourquoi il doit les sacrifier. </span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;">Une galerie de personnages touchants, parfois pathétiques que Diego va apprendre à connaître. Un couple fusionnel, un homme que seul le travail fait se lever le matin pour voir les copains, un sale type qui bat sa femme... Tous ont construit une part de l'histoire de l'entreprise pas en si mauvaise posture que cela. Pourquoi dans ce cas sacrifier ces salariés loyaux pour la plupart ?</span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;">Diego est un amoureux contrarié. La femme qui occupe toutes ses pensées est sa thérapeute. Il ne peut donc pas se déclarer, d'abord pour cette raison ensuite parce que l'élue de son coeur est mariée. Pourtant il va lui écrire la plus belle déclaration qui soit : "Parce que la vérité, Anne, c'est que vous êtes ma confidente, ma meilleure amie, mon sourire, mon est, mon ouest, mon impératrice et mes incroyables rêves de sieste... Mais je vous aime surtout pour la femme que vous êtes. Pour vos détails. J'adore lorsque vous reculez votre siège et que vous croisez vos jambes, je jubile lorsque vos mains jouent avec vos lunettes, lorsque vous attachez vos cheveux à la fin d'une séance avec une grâce infinie"...</span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;">Nicolas Rey nous offre un roman acidulé à souhait entre satire sociale, polar de série B un peu fou, qui vous colle les zygomatiques en position haute. Des chapitres courts, un récit enlevé à l'humour so british et un finish en happy end déconcertant.</span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;">Il ne faut pas faire l'économie de s'aventurer dans l'univers inclassable, déjanté de l'auteur qui pose la question intemporelle et universelle : l'argent fait-il le bonheur ? Bien mal acquis ne profite-t-il vraiment jamais ? </span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;">Un petit bonheur de lecture !</span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"> </span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; margin: 0px 0px 5px;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-13277007859151286482022-09-02T09:55:00.002-07:002022-09-02T10:16:06.967-07:00PURGATOIRE _ CORENTIN MAZERON<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://m.media-amazon.com/images/I/31gH-CY98qL._SX195_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="293" data-original-width="195" height="293" src="https://m.media-amazon.com/images/I/31gH-CY98qL._SX195_.jpg" width="195" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;"> PURGATOIRE<br /></span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Auteur : Corentin Mazeron</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Editions Jets d'Encre</span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: verdana;">Quand la « petite » histoire d’un Corse exilé à New York au début du XXe siècle devient l’occasion de raconter la grande 11 novembre 1893, Tino Ezzani naît en Corse. Une île qu’il aime par-dessus tout… et qui abrite – il en est convaincu – son premier et seul grand amour : Morgane Bonaparte. Elle a su, en quelques années, marquer son monde comme son glorieux ascendant Napoléon l’a fait avec la France. Du haut de ses 11 ans, il est le plus heureux des garçons. Mais un jour, ses parents lui annoncent leur départ imminent pour l’Amérique. Tino en a le cœur brisé. Il fait une promesse silencieuse à Morgane : celle de revenir et de l’épouser. Il habite désormais à New York, mais n’y vit pas. Il se contente d’errer dans ses rues, hanté par l’ailleurs. Son exil, plus que physique, est devenu mental. Mais, bon gré mal gré, le jeune Corse grandit sur cette île, non pas méditerranéenne mais américaine, sa « petite » histoire se mêlant habilement à la grande... Au travers de tous les bouleversements qui marquent le XXe siècle, Tino pourra-t-il tenir sa promesse d’enfant ? Dans son premier roman, porté par une langue aussi élégante que poétique, Corentin Mazeron se fait historien du néant en imaginant la pire punition de l’homme, à savoir devoir vivre avec tout ce qu’il n’a pas vécu, et, en miroir, invite le lecteur à réfléchir au sens de sa vie – aux chemins qu’il a empruntés, à tous ceux qu’il a renoncé à fouler –, avant qu’il ne soit trop tard et que ses regrets deviennent des tombes dans lesquelles il s’enterre vivant.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b;"><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: #01ffff;">Mon avis </span><span style="background-color: white;">: </span></span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><span style="background-color: white;">Sartre nous a dit "Nous sommes la somme de nos choix". Cependant Tino s'est vu imposé un choix par ses parents qui a changé le cours de l'histoire qu'il s'était écrite. </span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="color: #1b1b1b;"><span style="background-color: white;">D'une écriture fine, ciselée, exigeante, pour nous conter les maux de cette existence contrariée, Corentin Mazeron nous propose une réflexion philosophique : incarne-ton vraiment nos vies ou nous laissons nous porter vers d'autres chemins dès lors que celui que nous nous étions destiné à changer d'horizon.</span></span><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"> </span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: verdana;">L'histoire bluffante arraché à sa terre natale et à la femme prédestinée, pour lui faire vivre une vie déracinée, palliative, émotionnellement torturée. La plume est incisive, le verbe percutant, le développement parfois déroutant, le suspense omniprésent. Un premier roman addictif.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: verdana;">"Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour, et vous avez sur vous de la documentation. Partout où vous allez, vous portez en vous le poison des comparaisons et vous passez votre temps à attendre ce que vous avez déjà reçu", Romain Gary.</span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><span style="background-color: white;">De New York à Los Angeles, de Paris à Marseille, d'un coeur choisi à celui espéré, Tino traverse l'Histoire en passager clandestin sans apitoiement. il a vécu ce qui devait être sans jamais s'enraciner dans une France fantasmée ou une Amérique utilitaire.</span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><span style="background-color: white;"><br /></span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><span style="background-color: white;">Impossible de se libérer de Tino avant le crépuscule de sa vie.</span></span></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-43069897149407512262022-08-21T08:26:00.005-07:002022-08-21T08:26:32.144-07:00ALABAMA 1963 _ Ludovic Manchette Christian Niemiec<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://m.media-amazon.com/images/I/51rfYknXu8L._SX195_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="307" data-original-width="195" height="307" src="https://m.media-amazon.com/images/I/51rfYknXu8L._SX195_.jpg" width="195" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;"> ALABAMA 1963<br /></span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Auteurs : Ludovic Manchette Christian Niemiec</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Editeur : Le Cherche Midi_Pocket</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d'une fillette noire est retrouvé. La police s'en préoccupe de loin. Mais voilà que d'autres petites filles noires disparaissent...</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d'enquêter pour le père de la première victime. Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s'interroge : "Les petites filles, ça disparaît pas comme ça..."</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Deux êtres que tout oppose. A priori.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Sous des airs de polar américain, "Alabama 1963" est avant tout une plongée captivante dans les États-Unis des années 1960, sur fond de ségrégation, de Ku Klux Klan et d'assassinat de Kennedy.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: #01ffff;">Mon avis </span>:</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Deux mondes parallèles ponctués de violence, deux personnages aussi différents que possibles : un privé blanc, alcoolique et une domestique noire, veuve, à l'humour un peu insolent.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">La ségrégation régit la vie de tous. Qui va s'intéresser à la disparition de petites filles noires ? Un flic déchu et une femme empathique qui s'imagine la déchirure que serait la perte de sa fille.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Un couple atypique, dérangeant pour l'époque violente mais complémentaire ; une enquête prétexte à la rencontre de deux mondes que tout oppose et pourtant... Bud est bien conscient d'avoir besoin de l'aide d'Adela sans vraiment le dire, quant à Adela, l'attitude de Bud la pousse à se surpasser : apprendre à lire et à conduire, prendre du recul.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Ce roman est addictif, noir et lumineux. Des dialogues savoureux empreints d'humour parfois. L'époque prête a cette rencontre hors normes qui va aiguillonner les deux communautés. </span></p><p><span style="font-family: verdana;">Les auteurs bousculent les conventions, nous font découvrir cette année 1963 avec ses évènements tragiques : la mort de Kennedy, le discours de Luther King, les écoles mixtes et les heurts que cela va engendrer, le klan. Les personnages secondaires Miss Gloria, Shirley et sa cousine, Nelson, Walt et les autres constituent une galerie indispensable pour comprendre le contexte de l'époque.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Un roman captivant, savoureux, dur et tendre que l'on ne peut quitter avant l'épilogue. La couverture rappelle un film de Clint Eastwood que l'on verrait bien adapté celui-ci.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Cette histoire à la fin émouvante est un coup de coeur. </span></p><p><span style="background-color: white;"><span style="color: #20124d; font-family: verdana;">À</span></span><span style="background-color: white; color: rgba(19, 76, 191, 0.8); font-family: Roboto, "Helvetica Neue", sans-serif; font-size: 18px;"> </span><span style="font-family: verdana;">lire absolument ! ★★★★★</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p><br /></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-920700122219867072022-08-21T07:06:00.000-07:002022-08-21T07:06:08.689-07:00HAUTE SAISON _ Adèle Bréau<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://m.media-amazon.com/images/I/41vqquS-C4L._SX195_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="316" data-original-width="195" height="316" src="https://m.media-amazon.com/images/I/41vqquS-C4L._SX195_.jpg" width="195" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;">HAUTE SAISON</span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Autrice : Adèle Bréau</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Editeur : Le Livre de Poche</span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;">Un club de vacances sur la côte basque.</span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;">Quatre solitudes qui n'auraient jamais dû se rencontrer. </span><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;">Une histoire d'amitié et de rédemption.</span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;">Anglet, fin juillet. À la réception du Club Océan, Germain accueille comme chaque semaine les nouveaux arrivants, avec un mélange de plaisir et d'appréhension...</span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;">Au milieu des habitués, certains clients goûtent pour la première fois aux « joies du club ». Chantal, qui débarque sans grand enthousiasme avec ses petits-enfants, Matthias, papa solo ayant cédé à l'appel de l'option « mini-club », et Fanny, venue en famille pour tenter de resserrer les liens, vont plonger dans ce huis clos aussi enjoué qu'inquiétant, dont la feuille de route est claire : faites connaissance et a-mu-sez-vous ! </span><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;">Mais qu'a-t-on à partager avec des êtres si différents ? </span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;">Entre tournois de tir à l'arc, plaisirs du self et jeux apéro, ces vacanciers contraints de cohabiter parviendront-ils à rompre la glace malgré les secrets qu'ils ont emportés dans leurs bagages ? </span><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;">Peut-on réparer ce qui a été brisé ? Faut-il se lever à l'aube pour avoir un transat à la piscine ? </span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;">Autant de questions à la fois profondes et légères qui portent ce roman solaire, plein d'humour, d'émotion et d'humanité.</span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><br /></span></p><p><span style="background-color: #01ffff; color: #1b1b1b; font-family: verdana;">Mon avis</span><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;"> :<br /><br /></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;">Un club de vacances où tout est inclus, quoi de mieux pour se détendre sans se poser de questions ? En fait, tout dépend de ce que vous attendez d'un lieu où tout est conçu pour vous occuper sur place, vous faire consommer local mais au milieu d'inconnus...</span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: verdana;">Heureusement, il y a Germain, concierge hors pair pour trouver des solutions à tout ou presque, quitte à risquer sa place. </span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><span style="background-color: white;">Adèle Bréau nous offre un roman choral où Fanny, Victor, Chantal, Mattias et quelques autres vont s'offrir le luxe de s'ouvrir aux autres en un lieu qu'ils n'imaginaient pas si hospitalier que cela, à leur arrivée.</span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><span style="background-color: white;">J'ai beaucoup aimé voir évoluer les personnages au gré de leur déboire personnel et des difficultés que la vie vient mettre sur leur chemin alors qu'ils sont dans un lieu propice à la détente et au farniente. Aucun d'entre eux n'aura portant l'opportunité de mettre leur cerveau en pause pour déconnecter de leur réalité d'avant vacances, mais souvent la vie est pleine de surprises !</span></span></p><p><span style="background-color: white; white-space: nowrap;"><span style="color: #20124d; font-family: verdana;">À</span></span><span style="color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><span style="background-color: white;"> lire, au soleil avec un mojito bien "a rhumatisé" !</span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><span style="background-color: white;"><br /></span></span></p><div class="col col-8" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; box-sizing: border-box; color: #393939; display: inline-block; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 300; letter-spacing: normal; margin: 0px; orphans: 2; padding: 0px 0px 0px 1.25rem; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; text-rendering: auto; text-transform: none; vertical-align: top; white-space: normal; widows: 2; width: 416.75px; word-spacing: 0px;"><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; display: block; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></div><div class="livre_resume" id="d_bio" itemprop="description" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; display: block; margin: 5px; padding: 0px; text-rendering: auto;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></div></div>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-49102316730047188702022-06-25T09:27:00.002-07:002022-08-31T06:17:16.807-07:00IL FAUT BEAUCOUP AIME LES GENS _ Solène Bakowski<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/couv/CVT_Il-faut-beaucoup-aimer-les-gens_3582.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/couv/CVT_Il-faut-beaucoup-aimer-les-gens_3582.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></a><a href="https://www.babelio.com/couv/cvt_Il-faut-beaucoup-aimer-les-gens_3582.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="150" data-original-width="95" height="261" src="https://www.babelio.com/couv/cvt_Il-faut-beaucoup-aimer-les-gens_3582.jpg" width="201" /></a></div><br /><br /></div><span style="font-family: verdana;"> IL FAUT BEAUCOUP AIME LES GENS<br /></span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Autrice : Solène Bakowski</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions Plon - 364 pages</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Après un séjour en prison, Eddy Alune, 31 ans, est devenu veilleur de nuit, un métier qui lui permet d'échapper aux gens et aux ennuis. Il vient de perdre son père. En vidant l'appartement de son enfance, il retrouve des effets personnels qu'il a volés, vingt ans plus tôt, à proximité d'une SDF morte dans la rue. Poussé par la culpabilité, il décide de rendre à cette femme l'histoire qui lui a été confisquée.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Une enquête commence, dans laquelle Eddy se lance magnétophone à la main, pour ne rien oublier. De rencontre en rencontre surgissent plus que des souvenirs. Des liens nouveaux se tissent et la mémoire, ravivée par Eddy, va bouleverser bien des vies.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Il faut beaucoup aimer les gens trace le parcours d'un homme ordinaire qui, voulant réparer ses fautes, se trouve réparé par les autres. Ce roman pudique et profondément humain dessine les contours extraordinaires des visages qui font notre quotidien.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><br /></span></span></p><p><span style="background-color: #01ffff;">Mon avis</span> :</p><p><br /></p><p><span style="font-family: verdana;">Solène Bakowski m'a conquise une fois de plus avec les destins croisés d'Eddy Alune, Luciole, Rosa et ses personnages secondaires Noémie, Ahmed, Amalia et les autres.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">L'autrice a l'art de nous conter les destins fragiles de ces gens que l'on croise sans les voir. Elle tisse sa toile de dentelles pour nous donner à rencontrer des êtres abîmés par la vie, en proie aux doutes et aux remords comme Eddy et Luciole. Chaque roman de Solène Bakowski nous parle d'humanité.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Je ne veux pas divulgâcher cette histoire si délicatement écrite. Mais, ne passez pas à côté de la perspective qui vous est offerte de regarder le monde autrement, de vous laisser porter par la voix de Luciole et l'envie de réparer d'Eddy.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Eddy redonne vie à Rosa, morte sous un porche. Il retrace sa vie à travers le récit des personnes qui l'ont connue, aimée, qui ont été intrigués par cette femme croisée au hasard d'un café. Une femme vibrante. Cela va permettre à cet homme fermé, solitaire, blessé, de s'ouvrir aux autres.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">L'autrice sort de l'ombre ces personnages que la vie malmène. Elle nous parle tout en pudeur de ceux qui leur offre un lien ténu, une écoute indispensable jusqu'au matin suivant, pour qu'ils aient la force de continuer jusqu'à la nuit suivante. </span></p><p><span style="font-family: verdana;">Solène Bakowski est une guérisseuse, elle pose sa plume avec tendresse sur votre coeur pour vous permettre d'aimer les gens, tout simplement.</span></p><p><br /></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-78223691447982616262022-06-25T07:58:00.000-07:002022-06-25T07:58:02.677-07:00NOS COEURS SI LOIN - ELAINE CASTILLO<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://m.media-amazon.com/images/I/51tx9n7A76L._SX195_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="316" data-original-width="195" height="316" src="https://m.media-amazon.com/images/I/51tx9n7A76L._SX195_.jpg" width="195" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;"> NOS COEURS SI LON<br /></span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Autrice ELAINE CASTILLO</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions La Croisée - 552 pages</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Quand elle arrive dans la baie de San Francisco après a voir fui les Philippines, son pays natal, Hero refuse d'evoquer ce qui lui est arrivé. Au coeur de la Californie, c’est toute une communauté d’expatriés qui va l’accueillir : jeunes adultes, enfants, employés de restaurants, salons de beauté, qui se sentent ni tout à fait américains, ni tout à fait philippins. Parmi eux, Hero tombe amoureuse de Rosalyn, et son passe resurgit malgre elle…</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;">Entre La Vie breve et merveilleuse d’Oscar Wao de Junot Diaz et les Chroniques de San Francisco d’Armistead Maupin, Nos coeurs si loin est un premier roman lumineux et profond sur l’amour sous toutes ses formes, sur les exactions d’un régime politique et le pouvoir salvateur des communautés - de sang ou de coeur.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><br /></span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-size: 14.56px;"><br /></span></span></p><p><b style="background-color: #01ffff;">Mon avis</b> :</p><p>Ce roman est difficile à aborder, un peu trop dense à mon goût. Pourtant les portraits de femmes proposés par l'autrice : Hero, Paz, Roni, d'âge différents, bel et bien liées par ce destin d'expatriées sont poignants.</p><p>Le traumatisme vécu par Hero, Paz, s'imprime à la génération suivante sans que rien ne puisse l'empêcher. Beaucoup d'humanité dans ce roman choral. L'écriture est intense, les questionnements nombreux car même si la communauté permet un sentiment d'appartenance, tous ces gens ne sont plus vraiment Philippins et pas Américains.</p><p>Même si pour la plupart d'entre eux, c'était une question de survie, le déracinement est une blessure indélébile. L'autrice nous touche en nous faisant traverser le temps, celui du passé aux Philippines et du présent en Amérique avec ses difficultés d'intégration, la langue qui émaille les conversations à la maison, la double culture à construire dans une ville cosmopolite nous éclaire sur les difficultés d'une communauté qui doit trouver sa survie dans des petits boulots.</p><p>L'autrice nous permet d'entrevoir les Philippines, la dictature, le multiculturalisme, l'importance des communautés pour les expatriés, la sauvegarde de l'amour.</p><p>Toutefois, je n'ai pas trouvé la référence avec les chroniques de San Francisco pertinente. Le roman aurait mérité d'être élagué d'un nombre trop important de personnages pour rendre de la lisibilité au destin de Hero.</p><p>Je remercie l'opération Masse Critique de Babelio de m'avoir permis de découvrir la plume d'Elaine Castillo.</p><p><br /></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-72071683622637299242022-06-04T11:13:00.001-07:002022-06-15T12:54:33.361-07:00LE LOUP PEINT - Jacques SAUSSEY<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/41RFg0gtENL._SX210_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: arial;"><img border="0" data-original-height="340" data-original-width="210" height="340" src="https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/41RFg0gtENL._SX210_.jpg" width="210" /></span></a></div><span style="font-family: arial;"> LE LOUP PEINT<br /></span><p></p><p><span style="font-family: arial;">Auteur : Jacques SAUSSEY</span></p><p><span style="font-family: arial;">Editions Le Livre de Poche thriller- 462 pages</span></p><p><span style="font-family: arial;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Vincent Galtier est vétérinaire dans une petite ville de l’Yonne, près d’Auxerre. Depuis la mort de son fils, son couple est exsangue. Seule, Marion, sa maîtresse, parvient avec peine à lui faire vivre quelques rares moments d’oubli au creux de son lit. Une nuit, alors qu’il vient de la quitter et traverse une forêt isolée pour rentrer chez lui, les passagers d’une voiture inconnue lui tirent dessus et tentent de le précipiter dans un ravin. Lorsque Vincent parvient enfin à son domicile, après leur avoir échappé de justesse, c’est pour y découvrir une scène de massacre. Mais ce n’est pas la seule qui l’attend. Le cauchemar ne fait que commencer...</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b;"><span style="font-family: arial;"><span style="background-color: #01ffff;">Mon avis</span><span style="background-color: white;"> :</span></span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: arial;">Je découvre Jacques Saussey avec ce thriller.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: arial;">L'idée d'une intrigue au sein d'un trafic de chiens, dont un plus exotique que les autres, soutenu par un vétérinaire, m'a paru très intéressante, même si l'auteur s'autorise à utiliser de vieilles recettes, un peu éculées : "sexe et hémoglobine", plus quelques clichés attendus pour agrémenter le récit.</span></span></p><p><span style="font-family: arial;">Il ne faut pas être fragile pour se laisser embarquer tambour battant par la frénésie de vengeance de Sophie, la "bombe" assassine. Je ne sais pas si le prénom a été choisi à dessein mais Sophie a en effet eu bien des malheurs, qu'elle va faire payer à qui se mettra en travers de la mission qu'elle a décidé de poursuivre en souvenir de son amoureux de mentor.</span></p><p><span style="font-family: arial;">L'auteur nous ballote au gré des désastres qui vont s'abattre sur un Vincent Galtier qui se laisse porter par les évènements et son "deuxième cerveau", ce qu'il va amèrement regretter. Le vieux brisquard de Richard Milan, policier incolore, a l'instinct de limier va permettre des avancées que le lieutenant Dardenne n'a pas vues venir.</span></p><p><span style="font-family: arial;">Un thriller habile qui rend captif jusqu'à l'épilogue. J'ai été ballotée au gré des manigances de Sophie, des frayeurs de Galtier, des réflexions de Milan, de tous les twists semés, comme des petits morceaux de pain sur le chemin du lecteur, qu'un corbeau aurait englouti pour le perdre dans les méandres de l'esprit d'un couple infernal, d'un flic obsédé et d'un vétérinaire attentiste et velléitaire. </span></p><p><span style="font-family: arial;">Un bon moment de lecture !</span></p><p><span style="font-family: arial;"><br /></span></p><p><br /></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-66452024106391425862022-06-04T10:20:00.007-07:002022-06-21T04:17:51.098-07:00MAMMA MARIA - Serena GUILIANO<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://images-eu.ssl-images-amazon.com/images/I/515R9ESt7xL._SX195_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: arial;"><img border="0" data-original-height="307" data-original-width="195" height="307" src="https://images-eu.ssl-images-amazon.com/images/I/515R9ESt7xL._SX195_.jpg" width="195" /></span></a></div><span style="font-family: arial;"> MAMMA MARIA<br /></span><p></p><p><span style="font-family: arial;">Autrice : Serena Guiliano</span></p><p><span style="font-family: arial;">Aux éditions Pocket - 227 pages</span></p><p><span style="font-family: arial;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">"Ciao, Sofia, qu'est-ce que je te sers ? Comme d'habitude ? Et j'ajoute un cornetto, parce qu'il faut manger, ma fille !</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">– Oui, merci, Maria."</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Je m'installe en terrasse, face à la mer, comme chaque matin depuis que je suis de retour en Italie. J'aime bien travailler au son des tasses qui s'entrechoquent. Et, au Mamma Maria, j'ai toujours de la compagnie. Il y a ceux qui viennent tuer le temps. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir à glaces. Il y a les ados qui sirotent un soda, monsieur le curé, et, surtout, mes partenaires de scopa.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Ici, on vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude ou écouter Celentano. Moi, je viens pour me persuader que j'ai bien fait de quitter Paris... et l'autre abruti.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Il fait quand même meilleur ici.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Et puis, on cherche aussi à profiter de la bonne humeur (ou non) de Maria, qui mène, comme une mamma, tout ce petit monde à la baguette.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Bref, j'ai enfin retrouvé mon village paisible.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Enfin, paisible jusqu'au jour où...</span></span></p><p><span style="font-family: arial;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><br /></span></span></p><p><span style="font-family: arial;"><span style="background-color: #01ffff; color: #1b1b1b;">Mon avis</span><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"> :</span></span></p><p><span style="font-family: arial;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><br /></span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: arial;"><span style="background-color: white;">Je ne vais pas révolutionner les avis déjà donnés sur ce roman aussi doux qu'un jour d'été face à la mer.</span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: arial;"><span style="background-color: white;">Serena Guiliano nous propose d'accompagner Sofia de Paris à son village italien posé sur une colline face à la mer. "Choisir c'est renoncer", Sofia veut Paris, sa grisaille, sa vie survitaminée et le farniente, la jovialité ou pas d'une Maria, intrusive, aux petits soins, de mauvaise foi, mais aussi tendre à l'intérieur qu'elle peut être cruelle parfois.</span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: arial;"><span style="background-color: white;">Une vie baignée de chaleur et d'absence, du petit bonheur de jouer à la Scopa avant l'heure de l'apéritivo. D'avoir Lella pour amie, comme une soeur qui la comprend, la soutient. Alors, lorsque Franco décide que non, le monde ne l'obligera pas à prendre une décision qui lui briserait le coeur, Sofia embarque dans sa galère et ne lui lâche plus la main.<br /></span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: arial;"><span style="background-color: white;">Une bataille qui amènera Sofia à trouver son chemin mais je ne vais pas divulgâcher l'histoire si délicatement narrée par Serena Guiliano.</span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: arial;"><span style="background-color: white;">Elle nous offre un roman plein d'humanité, une bouffée de lumière de la côte Amalfitaine, une plongée dans les recettes de Maria. Sofia nous embarque, nous impose la question : "et moi, aurais-je su me comporter ?".</span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: arial;"><span style="background-color: white;">Cette histoire qui donne envie de s'asseoir en terrasse, devant un spritz, un limoncello ou le fameux amalfitano, est bien plus qu'une parenthèse ensoleillée qui chatouille les papilles.</span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: arial;"><span style="background-color: white;">Découvrez-le, ce roman nous laisse croire que nous pouvons dépasser nos inquiétudes pour être plus à l'écoute du monde qui nous entoure. Peut-être enverrez-vous plus de cartes postales désormais ?!</span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: arial;"><span style="background-color: white;"><br /></span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: arial;"><span style="background-color: white;"><br /></span></span></p><p><br /></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: arial;"><span style="background-color: white;"><br /></span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: arial;"><span style="background-color: white; font-size: 14.56px;"><br /></span></span></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-49645348270582438472022-05-06T04:27:00.003-07:002022-06-06T01:10:23.662-07:00CORNICHON THERAPY _ Karen MERRAN<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/couv/CVT_Cornichon-Therapy_2367.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="368" data-original-width="250" height="368" src="https://www.babelio.com/couv/CVT_Cornichon-Therapy_2367.jpg" width="250" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;"> CORNICHON THERAPY<br /></span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Autrice : Karen MERRAN</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions EYROLLES - 317 pages</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">« Bonjour, je suis un génie de bureau. J’ai le pouvoir d’exaucer trois de vos vœux. »</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Lorsque Jeannette découvre cet improbable message devant son clavier d’ordinateur, elle se pense d’abord victime d’un canular orchestré par ses collègues. Pourtant, la proposition tombe à pic : la vie de Jeannette manque de sel, ses enfants sont partis, son mari se désintéresse d’elle et au travail, elle est invisible !</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Se prenant au jeu, elle formule donc un vœu, puis un autre et perd vite le contrôle de la situation. Quand le génie de bureau finit par se démasquer, le conte de fées prend des allures de thérapie, mais tourne vite au conte de fous. Embarquée malgré elle dans une périlleuse affaire, Jeannette parviendra-t-elle à être heureuse ? Et pourquoi est-il question de cornichon en titre ?</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><br /></span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Mon avis :</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;">Ce roman est une bulle de savon, vibrante et légère qui gonfle au gré du souffle de l'histoire de Jeannette, proposée par Karen Merran, pour vous enchanter avec ses couleurs irisées mais gare à l'explosion ! </span></p><p><span face="Roboto, "Helvetica Neue", sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"> </span><span style="background-color: white; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: verdana;">Évidemment, </span></span><span style="font-family: verdana;">Jeannette vous embarque immédiatement avec son mal-être. Les enfants ont quitté le nid, Arnold, le mari, est centré sur son petit nombril. La belle-mère est digne des marâtres de contes de fées, alors quand le génie de bureau lui offre un moyen de se faire plaisir, de sortir de sa déprime avec 3 voeux : elle dégaine un premier voeu : "je veux voir la mer !" sans conviction. </span></p><p><span style="font-family: verdana;">C'est ainsi que débute cette drôle d'association : une Jeannette peu sûre d'elle qui doit faire des choix et le Génie qui doit lui apporter <i>sa </i>solution. C'est bien là que le bât blesse... </span></p><p><span style="font-family: verdana;">L'autrice vous livre une recette du bonheur au travers du regard et des décisions de Jeannette, poussée l'action à grand renforts de maximes de contes de fées de son génie bigarré sans lampe, puis les hommes de sa vie tant personnelle que professionnelle. <i>Mais il est où le bonheur, il est où ? </i>Le trouvera-t-elle dans les recettes imparables proposées par tous les scientifiques du monde qui vous conseille de faire baisser votre taux de stress à grand renfort de cornichons ou de choucroute ? </span></p><p><span style="font-family: verdana;">La fantaisie de surface soulève pourtant de vraies questions sur la manière dont les femmes s'oublient trop souvent au profit de leur conjoint, leurs enfants et s'épuisent à trouver simplement de la satisfaction à ce qu'elles vivent au quotidien.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">La jolie plume de Karen Merran, toute en tendresse, poésie soupoudrée de magie, vous amènera exactement là où vous ne vous attendez pas à atterir et puisque le bonheur est d'abord affaire de confiance en soi et de recettes à appliquer, vous sourirez probablement la prochaine fois que vous ferez vos courses au supermarché.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">J'ai beaucoup aimé voir Jeannette se remettre à vivre pleinement. L'autrice offre un roman captivant, pleins de rebondissements, addictif.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Je découvre Karen Merran avec ce roman, nul doute que j'irai voir sa bibliographie. Si tous ses romans sont à l'origine comme celui-ci de la position haute de nos zygomatiques, alors j'en redemande immédiatement !</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Merci aux </span><span style="background-color: white;"><span style="font-family: verdana;">Éditions</span></span><span style="font-family: verdana;"> Eyrolles de m'avoir permis ce joli moment de lecture !!</span></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-78349817882401407702022-04-30T08:30:00.003-07:002022-06-21T04:15:34.438-07:00APRES L'OCEAN _ Laurence Peyrin<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/couv/CVT_Apres-locean_1624.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="250" height="250" src="https://www.babelio.com/couv/CVT_Apres-locean_1624.jpg" width="250" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;"><br /> APRES L'OCEAN</span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Autrice Laurence Peyrin</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions Calmann-Levy _ 486 pages<br /><span color="inherit" style="background-color: white; text-align: justify;"><br />En ce printemps 1912, parmi d’autres naufragés hagards tirés de l’océan, Letta Alistair, 24 ans,</span><span color="inherit" style="background-color: white; text-align: justify;"> serre contre elle sa petite soeur Molly en regardant approcher la statue de la Liberté. Elles sont les deux seules survivantes de leur famille, engloutie comme 1491 personnes avec « l’insubmersible » Titanic.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span color="inherit" style="background-color: white; text-align: justify;">Les soeurs Alistair ont tout perdu. Leur père, Charles, dit le </span><span color="inherit" style="background-color: white; text-align: justify;">roi de la tourte, célèbre pour ses pâtes brillantes, ses </span><span color="inherit" style="background-color: white; text-align: justify;">viandes moelleuses mêlées d’oignons caramélisés, avait </span><span color="inherit" style="background-color: white; text-align: justify;">embarqué famille et biens pour développer son savoir-faire à New York. Letta ne peut même pas s’autoriser le désespoir, car Molly l’inquiète, plongée depuis le drame dans </span><span color="inherit" style="background-color: white; text-align: justify;">un profond mutisme.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span color="inherit" style="background-color: white; text-align: justify;">Le naufrage du Titanic est un événement majeur qui secoue toute l’Amérique, et les victimes sont prises en charge, logées à l’hôtel, examinées à l’hôpital. Et après ? Letta va devoir puiser très loin en elle pour survivre dans ce New York qu’elle n’aime pas et qu’elle ne comprend pas. Et se battre pour sauver sa petite soeur bientôt qualifiée de « folle » dans un siècle qui traite mal les fous…<br /></span><span color="inherit !important" style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: inherit; text-align: justify;"><br /><b>Une atmosphère à la Downton Abbey vue d’Amérique : New York en 1912, la fin flamboyante </b></span><span color="inherit !important" style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-weight: 700; line-height: inherit; text-align: justify;">d’une époque.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span color="inherit !important" style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-weight: 700; line-height: inherit; text-align: justify;"><br /></span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span color="inherit !important" style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: inherit; text-align: justify;">Mon avis :</span><span color="inherit !important" style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-weight: 700; line-height: inherit; text-align: justify;"> </span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span color="inherit !important" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; text-align: justify;"><span style="background-color: white;">Laurence Peyrin n'a pas son pareil pour brosser des portraits de femmes.</span><br /></span></span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; text-align: left;">L'anniversaire du naufrage du Titanic est une source insoupçonnée pour parler du sort des femmes de l'époque. Letta a perdu ses parents et son époux, sa petite soeur Molly souffre d'un choc posttraumatique qui lui impose le silence. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; text-align: left;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; text-align: left;">Letta ne veut rien devoir à personne. Elle doit pourtant son salut à deux soeurs, l'une, oeuvrant pour l'Armée du Salut, pour lui avoir donné un toit, l'autre pour l'avoir engagé dans sa pharmacie aux vendeuses si particulières, mais parfois l'enfer est pavé de bonnes intentions. Molly, traumatisée, ne leur a pas permis de prendre le bateau de retour vers Portsmouth, il a donc fallu se résoudre à rester et faire en sorte que Molly soit sage pendant ses absences avec un peu de laudanum.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; text-align: left;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; text-align: left;">Letta ne veut pas dépendre de ce fils de famille qui tient tant à les prendre en charge Molly et elle. </span><span style="background-color: white; text-align: left;">Deuil, résilience, amitié, différence, abnégation, amour, folie, des thèmes abordés sans détour pour dépeindre une époque et un pays où le rêve est à portée de mains pour qui sait se battre pour le transformer en réalité.</span></span></div><span style="font-family: verdana;"><span color="inherit !important" style="box-sizing: border-box; line-height: inherit; text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span style="background-color: white;">L'autrice nous offre des personnages romanesques, lumineux, vibrants d'émotions. L'histoire</span><span style="background-color: white; color: #050505;"> triste et belle de "la rescapée, l'estropiée, le candide et la muette", ces personnages troublants d'humanité et de candeur pas tout à fait perdue, pas totalement retrouvée, ils vivent en nous désormais grâce à la force de sa plume.</span></div><div style="text-align: left;"><span style="background-color: white; color: #050505;"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span style="background-color: white; color: #050505;">Ses romans ancrés dans l'Histoire pour asseoir le caractère de femmes toujours debout face à l'adversité, c'est la signature de l'autrice. Laurence Peyrin n'a pas son pareil pour nous glisser dans la peau de ses personnages féminins, nous faire découvrir une époque, ces pratiques, toujours documentées en égrenant les écueils qu'elles doivent surmonter.</span></div><div style="text-align: left;"><span style="background-color: white; color: #050505;"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span style="background-color: white; color: #050505;">Laurence Peyrin, </span><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">c'est d'abord un regard aiguisé sur le monde, une émotion à fleur de pages, une force insufflée à toutes ces femmes "ordinaires" qui ont pris vie sous sa plume, fluide, vibrante, pour devenir des modèles de force et d'abnégation, et instiller l'espoir d'un avenir meilleur.</span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><span style="background-color: white; color: #050505;"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span></span><p></p><div class="f-productLayerGrid__col" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #f2f2f2; box-sizing: border-box; color: #333333; display: flex; flex-direction: column; flex: 1 1 0px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; margin-top: 0px; orphans: 2; overflow: hidden; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; width: auto; word-spacing: 0px;"><div class="f-productLayer" style="background-color: white; box-sizing: border-box; display: flex; flex-direction: column; flex: 1 1 auto; width: 847.209px;"><div class="f-productLayer__body" id="ShowEditorOpinionOrSummaryContent" style="box-sizing: border-box; flex-grow: 1;"><div class="f-productLayer__container" data-automation-id="ShowEditorOpinionOrSummaryContent-block" style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; box-sizing: border-box; flex-grow: 1; height: 439.973px; overflow: hidden; padding: 16px 30px 30px; position: relative;"><div class="js-Expander expander expander--hasIcon collapsed" component:js-expander="" data-automation-button="expand-ShowEditorOpinionOrSummaryContent-button" data-automation-content="expand-ShowEditorOpinionOrSummaryContent" style="box-sizing: border-box; max-height: 394px; overflow: hidden; padding-bottom: 30px; position: relative; transition: max-height 0.15s ease-out 0s; will-change: max-height;"><div aria-expanded="true" class="expander__content" data-automation-id="expand-ShowEditorOpinionOrSummaryContent" style="box-sizing: border-box;"><div class="f-productDesc" style="box-sizing: border-box; text-align: left;"><div class="f-productDesc__raw" style="box-sizing: border-box; color: inherit; line-height: inherit;"><p style="box-sizing: border-box; color: inherit; line-height: inherit; margin: 0px 0px 10px;"></p></div></div></div><div class="expander__mask" data-automation-id="expand-ShowEditorOpinionOrSummaryContent-button" style="background: rgb(255, 255, 255); bottom: 0px; box-sizing: border-box; display: block; left: 0px; min-height: 30px; position: absolute; text-align: center; width: 787.227px; z-index: 10;"><button aria-label="Voir moins" aria-pressed="true" class="expander__button nostyle" style="align-items: center; appearance: button; background-color: transparent; border-color: transparent; box-sizing: border-box; color: inherit; cursor: pointer; display: flex; font: inherit; height: 30px; justify-content: center; margin: 0px auto; overflow: visible; position: relative; text-transform: none; width: 787.227px;" title="Voir moins" type="button"><svg aria-hidden="true" class="f-icon" focusable="false" height="20" role="img"><use xlink:href="#icon_i_059_arrow_bottom_01"></use></svg></button></div></div></div></div></div></div>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-59314110120698074202022-04-20T03:18:00.004-07:002022-06-21T04:18:18.288-07:00LEONIE _ Marlène Charine<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/couv/CVT_Leonie_1608.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="340" data-original-width="233" height="340" src="https://www.babelio.com/couv/CVT_Leonie_1608.jpg" width="233" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;">LEONIE</span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Autrice Marlène Charine</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions Calmann-Levy - 414 pages</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><b><span style="font-size: x-small;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">UNE JEUNE FILLE SÉQUESTRÉE DANS UNE MAISON,</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">UN FLIC PRISONNIER DE SON PROPRE CORPS,</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">CHACUN EST PEUT-ÊTRE LA CHANCE DE L’AUTRE...</span></span></b></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="font-size: x-small;"><b><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /></b></span><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Chaque matin, derrière la lourde porte rouge et sa série de verrous, Léonie attend Raymond. Et ce depuis 5 ans, 11 mois et 30 jours.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Raymond a kidnappé la jeune fille à la sortie d’une soirée, peu avant son bac. Depuis, Léonie vit à l’étage de sa maison, la cheville enserrée dans un bracelet métallique.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Mais ce matin, Raymond s’écroule. Crise cardiaque. Pour Léonie, c’est la panique. Toujours sous l’emprise mentale de Raymond, elle est incapable de sortir. Et si personne ne la croyait ? Et si tout le monde l’avait oubliée ? La voilà dans une maison isolée, seule avec un cadavre. Libre, mais pas libre.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Dans une clinique de la ville voisine, Diane lit à son frère, un excellent flic brisé par un accident de parapente, les dossiers qu’il aurait voulu résoudre, et notamment celui de la disparition de Léonie.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">C’est alors qu’un corps est retrouvé dans la forêt...</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: #01ffff;">Mon avis</span> :</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana;">Marlène Charine nous conte les vies parallèles de Léonie, séquestrée par Raymond, quinquagénaire élégant et discret et de Diane suspendue aux progrès de son jeune frère en convalescence après un grave accident de parapente.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Un fait divers, la disparition d'une jeune fille alors qu'elle quittait la soirée entamée avec des amis, 5 ans et quelques plus tôt, aurait dû échoir à Loïc et son collègue Jonas. Seulement un accident de parapente en décide autrement.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">L'autrice tire son fil d'Ariane dans le dédale des peurs ancrées de Léonie et de celles cachées de Diane. Deux jeunes femmes meurtries et fortes qui décident de reprendre leur destin en main, chacune à sa façon.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Ces protagonistes prisonnières du passé se battent pour écrire un avenir hors du commun. L'autrice instille le doute, distend le fil pour vous perdre mais l'histoire est très construite et lorsque l'on retrouve son chemin, c'est pour pleurer sur ces destins brisés et sourire aux ressorts imaginés, un peu ubuesques parfois, pour aider à colorer la vie de Léonie après toute cette noirceur.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Ce thriller très réussi nous amène à toucher du doigt la psychologie du ravisseur, celles des policiers en charge de l'enquête et bien entendu la force mentale de Léonie, lorsqu'elle choisit de regarder mourir Raymond, de lentement se libérer de ses chaînes pour s'affranchir de la vie qu'elle a été contrainte de laisser en suspens pour s'en créer une nouvelle.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Marlène Charine est une fine portraitiste du féminin noir à chaque roman renouvelé.</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span> </span><br /> </span></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-36006208438881040892022-03-27T03:44:00.003-07:002022-03-27T11:14:41.010-07:00LE SENS DE NOS PAS _ CLAIRE NORTON<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/couv/CVT_Le-sens-de-nos-pas_9227.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="366" data-original-width="250" height="366" src="https://www.babelio.com/couv/CVT_Le-sens-de-nos-pas_9227.jpg" width="250" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;"> LE SENS DE NOS PAS<br /></span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Autrice : Claire NORTON</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Editions Robert LAFFONT - 456 pages </span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Auguste a « son » banc, dans un joli parc du Vésinet.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Celui où, tant de fois, il est venu s’asseoir avec Jeanne, son grand amour. Depuis la mort de cette dernière, il continue d’y venir chaque jour se souvenir des belles choses... Cet après-midi-là, c’est accablé qu’Auguste s’assied : il vient d’apprendre coup sur coup que sa belle-fille et son fils s’apprêtent à le placer en maison de retraite, et qu’il est atteint d’un mal incurable qui ne lui laisse que quelques mois à vivre.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Échouée à l’autre bout du banc, Philomène, quinze ans, est tout aussi désemparée. Fille unique, elle vient de perdre sa mère dans un accident de voiture et a rompu toute communication avec son père, qu’elle accuse de lui cacher la véritable cause de cet accident : un suicide.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Leur seule issue, cet après-midi-là : s’enfuir. Auguste parce qu’il refuse de passer le peu de temps qu’il lui reste enfermé et passif. Philomène parce qu’elle ne pourra pas faire son deuil tant qu’elle n’aura pas résolu le mystère de la mort de sa mère.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Également désemparé, Auguste n’a aucune envie de s’encombrer de cette gamine. Pourtant, et contre toute attente, la quête que vont entreprendre ensemble le vieil homme et la jeune fille se révélera le plus précieux cadeau que la vie pouvait leur réserver...</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><br /></span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: #01ffff; color: #1b1b1b;">Mon avis </span><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">:</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><br /></span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Un roman bouleversant devant les questions de la transmission, du deuil, de la fin de vie, de l'amour, du pardon.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">L'autrice nous propose une rencontre intergénérationnelle pour nous mener à réfléchir sur ces questions que nous nous posons parfois : "que vais-je faire de ma vie" et plus tard "qu'ai-je fait de ma vie ?". Quel est le bon chemin ? Puis-je corriger mes erreurs ?</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Auguste et Philomène, l'un à l'apogée de sa vie, l'autre à l'aube, deux générations face au deuil. Une rencontre improbable qui nous donne à découvrir des personnages secondaires, Simon le fils d'Auguste, Benoît le père de Philomène, Aurore rencontrée sur le chemin de la vérité de Philomène, Paul l'ami d'enfance d'Auguste, tous vont faire ce travail de résilience et d'abandon du passé pour trouver leur voie dans l'avenir. </span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Claire Norton distille énormément d'émotions au fil des chapitres et pose la question : et vous, feriez-vous le choix d'Auguste ? La loi Claeys-Leonetti suffit-elle à répondre à la détresse de ceux qui n'ont plus d'avenir ? Il m'a semblé que les histoires secondaires s'imbriquaient un peu trop parfaitement à celle d'Auguste et Philomène, que certains dialogues entre père et fils faisaient un peu trop la part belle à l'happy end. La compréhension du choix de ses aînés n'est pas toujours aussi aisée en la circonstance.</span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><span style="background-color: white;">Ce roman est délicat tant par les sujets traités, que par l'écriture pétrie de tendresse pour Auguste et son phénomène. On sourit et on pleure beaucoup devant l'amour qui se dégage de la rencontre entre ces deux-là. Auguste le dit justement on traite nos aînés comme les enfants avec l'idée qu'ils ne peuvent être capables de choisir le sens de leur pas seul. Alors, être utile une dernière fois aura éclairé sa destinée.</span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><span style="background-color: white;">Je garde le conseil d'Auguste : "restez curieux, ouvert aux autres, permet de rester jeune" et probablement de trouver le chemin de l'amour et du partage.</span></span></p><p><span style="color: #1b1b1b; font-family: verdana;"><span style="background-color: white;">Je remercie Babelio qui m'a privilégié en me faisant découvrir ce roman et les éditions Robert Laffont pour avoir édité un roman aussi fort.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><br /></span></span></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-84590647920127579892022-03-20T09:43:00.002-07:002022-06-21T04:18:56.719-07:00UN LONG. SI LONG APRES-MIDI _ INGA VESPER<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/couv/CVT_Un-long-si-long-apres-midi_378.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="379" data-original-width="250" height="379" src="https://www.babelio.com/couv/CVT_Un-long-si-long-apres-midi_378.jpg" width="250" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;"> UN LONG.SI LONG APRES-MIDI<br /></span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Autrice INGA VESPER</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions De la Martinière - 408 pages</span></p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Dans un quartier riche et ensoleillé de Los Angeles, tout semble parfait. Mais la perfection n’existe pas, et là où il y a soleil, il y a ombre.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Secrets et tragédies se cachent à chaque coin de rue.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Dans une veine qui rappelle La Couleur des sentiments ou Desperate Housewives, Un long, si long après-midi est un premier roman époustouflant au coeur d’une Amérique asphyxiée par son sexisme et son racisme ordinaires.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">« Hier, j’ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien-sûr. Pas encore. En réalité, j’ai du mal à y croire moi-même. Pourtant, quand je me suis réveillée ce matin, j’ai su que c’était vrai. »</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">C’est l’été 1959, les pelouses bien taillées de Sunnylakes, en Californie, cuisent sous le soleil. Dans la chaleur étouffante d’une trop longue après-midi, Joyce, une mère de famille comme on en rencontre dans les belles histoires du rêve américain, s’ennuie. Ses enfants crient, son mari va bientôt rentrer, les minutes rampent comme des limaces.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">C’est l’été 1959 et Ruby, la femme de ménage de Joyce, rejoint la maison où elle doit effectuer ses dernières heures de travail de la journée. Mais Joyce a disparu et ne subsiste plus dans la cuisine qu’une mince tâche de sang sur le sol.</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /></span><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">C’est l’été 1959 et quand on suspecte un crime, la femme de ménage noire et célibataire est toujours la meilleure des suspectes. Le fusible à faire sauter pour éviter que n’explose le grand miroir des faux semblants. Si ce n’est que Ruby a décidé de se saisir de son propre sort. L’émancipation féminine et raciale n’est pas encore à la mode, mais elle est déterminée à faire entendre sa voix.</span> </span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: #01ffff;">Mon avis</span> : </span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana;">Roseview Drive a quelque chose de Wisteria Lane, des jardins entretenus, des femmes au foyer flanquées de mari laborieux </span><span style="font-family: verdana;">pour prendre soin d'elle</span><span style="font-family: verdana;">. Elles ont tout pour être heureuse, une bonne noire, des enfants à élever, un pavillon au calme dans une banlieue loin des ghettos dont sont issues leurs domesticités.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Pure fiction que ce besoin d'émancipation féminine, à la fin des années 50, dans une Amérique où les noirs témoins de violence deviennent les suspects des crimes commis ? En tout cas, cette enquête menée tambour battant nous plonge dans la sempiternelle question : doit-on se mêler d'affaires qui ne sont pas les nôtres pour assouvir un sentiment de justice quand votre couleur de peau peut vous amener tout droit à prendre la place du suspect ?</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Fil rouge de cette intrigue, la voix de Joyce distille des informations sur sa vie, ses choix, ceux que la société lui impose.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Inga Vesper nous propose un premier roman, au<span style="background-color: white;"> </span></span><span style="background-color: white;"><span style="font-family: verdana;"><ngx-speller-corrected-phrase _ngcontent-serverapp-c81="" _nghost-serverapp-c80="" class="ng-star-inserted" style="color: #151526; display: inline; font-size: 16px; margin: 0px; padding: 0px; position: relative; white-space: pre-wrap;"><span _ngcontent-serverapp-c80="" class="corrected-phrase corrected-phrase_synonyms-mode ng-star-inserted" data-end="170" data-originaltext="coeur" data-start="166" data-text="" style="cursor: pointer; margin: 0px; padding: 0px;"><span _ngcontent-serverapp-c80="" class="corrected-phrase__displayed-text corrected-phrase__displayed-text_no-correction corrected-phrase__displayed-text_synonyms-mode ng-star-inserted" style="border-bottom: unset; cursor: pointer; margin: 0px; padding: 0px;">coeur </span></span></ngx-speller-corrected-phrase></span></span><span style="font-family: verdana;">d'une enquête haletante, qui même s'il y a des invraisemblances nous amène à découvrir les déboires et aspirations de Ruby, Joyce, Deena jusqu'à l'épilogue. Le duo, flic hors des clous et bonne noire intelligente, deux personnages centraux, singulièrement humains avec leurs fêlures et leurs aspirations à voir une société plus juste advenir est parfois un peu caricatural, mais il serait agréable de le voir évoluer dans une suite à venir.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">L'autrice nous conte le quotidien des femmes de cette époque. Y-a-t-il une barrière entre les "blanches et les noires" ? Pas dans les quatre murs de la maison de Joyce qui comprend parfaitement les aspirations et les blessures de Ruby. Pourtant, rien ne doit transpirer. Tout est faux-semblant et bien-pensance à Sunnylakes.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Un roman qui nous montre le chemin parcouru et celui qui reste à conquérir pour les femmes de quelques horizons qu'elles soient.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Un très bon moment de lecture. Je remercie Babelio et les </span><span style="background-color: white; white-space: nowrap;"><span style="font-family: verdana;">Éditions</span></span><span style="font-family: verdana;"> de la Martinière de m'avoir permis de découvrir l'écriture fluide d'Inga Vesper.</span></p><p><br /></p><p><span style="font-family: verdana;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7091192230148543831.post-72290860960555519712022-03-13T04:05:00.002-07:002022-06-21T04:19:14.423-07:00MERCI, GRAZIE, THANK YOU _ JULIEN SANDREL<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://m.media-amazon.com/images/I/41Y8WKFDegL._SX195_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: verdana;"><img border="0" data-original-height="324" data-original-width="195" height="324" src="https://m.media-amazon.com/images/I/41Y8WKFDegL._SX195_.jpg" width="195" /></span></a></div><span style="font-family: verdana;">MERCI, GRAZIE, THANK YOU</span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">Auteur : Julien SANDREL</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Aux Editions Calmann-Levy</span></p><p><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;"><span style="font-family: verdana;">Il n’est jamais trop tard pour dire merci</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Gina, charmante vieille dame d’origine italienne qui mène une existence modeste à Paris, a un péché mignon que tout le monde ignore : elle va chaque mois jouer aux machines à sous. Et voilà qu’un jour, elle gagne…</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Aussitôt, Gina prend une folle décision : cet argent, elle va le partager avec chacune des personnes qui ont joué un rôle dans sa vie et qu’elle n’a jamais pu remercier. Alors sans rien révéler à quiconque de son gain ni de ses intentions, Gina s’envole sur les traces de son passé…</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Lorsque sa petite-fille Chloé découvre la « fugue » de sa grand–mère adorée vers New York, elle décide de partir à sa recherche, accompagnée, à son corps défendant, par la très loufoque et envahissante meilleure amie de Gina qui a le don pour les mettre dans des situations impossibles.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Commence alors pour les trois femmes un voyage riche en émotions fortes, entre fous rires et larmes, entre gratitude et transmission, rythmé par les secrets de Gina et les soubresauts d’une Histoire pas si lointaine...</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><span style="background-color: white; color: #1b1b1b;">Toute la puissance d’émotion de Julien Sandrel.</span><br /> </span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: #01ffff;">Mon avis </span>:</span></p><p><br /></p><p><span style="font-family: verdana;">Julien Sandrel a la faculté de nous entraîner dans des histoires</span><span style="font-family: verdana;"> </span><span style="font-family: verdana;">à l'intrigue menée tambour battant,</span><span style="font-family: verdana;"> chargées d'émotions, pleines d'humanité, peuplées de personnages aux caractères bien trempés.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Ce roman n'y déroge pas. Gina est de ces personnages qui prennent vie, vous embobinent dans sa joie de vivre, pour cautériser ses plaies.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Elle est persuadée qu'elle ne survivra pas longtemps à son gain, selon la prédiction d'une diseuse de bonne aventure, tout doit donc aller très vite.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Alors que vous vous attendez à lire un roman feel-good qui ne vous encombrera pas la mémoire, vous êtes happés par la profondeur sous-jacente à cette histoire délicieusement acidulée, l'auteur vous embarque d'abord dans la quête des origines de Gina au coeur à Ellis Island. </span><span style="font-family: verdana;">On y apprend le sort réservé aux migrants venus d'Italie et d'ailleurs, un Babel où la misère est exploitée où la simple humanité est niée aux arrivants rebaptisés, pour les plus chanceux, qui auront droit de fouler le sol de New York. C'est ainsi que Gina devient Virginie.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">La plume délicate et tendre de Julien Sandrel essaime des touches d'humour pour aborder l'amour, l'amitié, la filiation, la maternité, l'homosexualité, la transmission, avec délicatesse, en nous offrant des personnages touchants, vrais, avec leurs fêlures, leurs peurs, leurs secrets. Nos peurs sont-elles transmises aux générations à venir dans nos familles ? </span></p><p><span style="font-family: verdana;">Tant de questions de fond sont abordées dans ce roman sans qu'on y prenne garde, c'est là le talent de Julien Sandrel : nous offrir une histoire douce, pleine de rebondissements, qui nous donne à réfléchir, si on choisit de le faire.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">On peut simplement choisir d'accompagner Gina avec bienveillance dans cette fiction. Mais son histoire rencontre celles de bien des lecteurs parce qu'elle fait écho à la grande Histoire, cela fait toute la différence. On traverse le récit tantôt les zygomatiques en position haute, tantôt les larmes aux yeux, c'est cela un roman de Julien Sandrel.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Merci pour ce joli moment de lecture.</span></p><p><br /></p><p><br /></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p><br /></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana;">. </span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p>Laurencehttp://www.blogger.com/profile/16512153309287581420noreply@blogger.com0