Aux Editions Calmnann-Levy - 468 pages
Doit-on trahir ses convictions et ses rêves
pour un peu de bonheur ?
Un extraordinaire portrait de femme libre.
Angleterre, avril 1946. La jeune femme qui remonte l’allée de Sheperd House, majestueux manoir du Kent, a le coeur lourd.
Car aujourd’hui, Maggie Fuller, jeune veuve au fort caractère, petite-fille d’une des premières suffragettes, fille d’une sage-femme féministe, entre au service des très riches Lyon-Thorpe.
Elle qui rêvait de partir en Amérique et de devenir médecin va s’installer dans une chambre de bonne. Intégrer la petite armée de domestiques semblant vivre encore au siècle précédent n’est pas chose aisée pour cette jeune femme cultivée et émancipée.
Mais Maggie va bientôt découvrir qu’elle n’est pas seule à se sentir prise au piège à Sheperd House et que, contre toute attente, son douloureux échec sera le début d’un long chemin passionnel vers la liberté.
Mais Maggie va bientôt découvrir qu’elle n’est pas seule à se sentir prise au piège à Sheperd House et que, contre toute attente, son douloureux échec sera le début d’un long chemin passionnel vers la liberté.
Mon avis :
Le romantisme de la couverture est trompeuse, le monde n'a pas été tendre avec Martha-Maggie Fuller, fille d'Elizabeth, sage-femme éprise de liberté qui jugeait que les femmes étaient capables de penser par elle-même, d'exister sous leur propre nom, même mariées.... Petite-fille d'Augusta O'neill, infirmière, membre active de l'Union Sociale et Politique des femmes, suffragette. Maggie est une idéaliste.
Son histoire est celle d'une jeune femme "normale" au destin extraordinaire au sortir de la guerre. Comme nombre d'anglaises de cette époque, veuve, sans ressources, elle doit trouver un emploi pour rester indépendante.
Laurence Peyrin réussit le pari de nous faire vivre une passion sans mièvrerie. L'histoire de Maggie et John est totalement addictive.
L'époque, les lieux sont parfaitement documentés pour une parfaite compréhension du contexte historique, l'ambiance à Sheperd-house décortiquée.
Le romantisme de la couverture est trompeuse, le monde n'a pas été tendre avec Martha-Maggie Fuller, fille d'Elizabeth, sage-femme éprise de liberté qui jugeait que les femmes étaient capables de penser par elle-même, d'exister sous leur propre nom, même mariées.... Petite-fille d'Augusta O'neill, infirmière, membre active de l'Union Sociale et Politique des femmes, suffragette. Maggie est une idéaliste.
Son histoire est celle d'une jeune femme "normale" au destin extraordinaire au sortir de la guerre. Comme nombre d'anglaises de cette époque, veuve, sans ressources, elle doit trouver un emploi pour rester indépendante.
Laurence Peyrin réussit le pari de nous faire vivre une passion sans mièvrerie. L'histoire de Maggie et John est totalement addictive.
L'époque, les lieux sont parfaitement documentés pour une parfaite compréhension du contexte historique, l'ambiance à Sheperd-house décortiquée.
Maggie rêvait d'être médecin en Amérique, le destin en décidera autrement. La voici remontant l'allée de Sheperd-House, résidence des Lyon-Thorpe.
Pippa-ma-chère y régente le domaine et sa domesticité.
Quelle tragédie pour cette femme de 26 ans, très consciente de sa condition sociale, éduquée, ambitieuse qui a la conviction qu'elle doit être libre, coincée dans ce petit monde hiérarchisé, femme de chambre, au milieu de rumeurs, secrets, rivalités.
On entre au service des Lyon-Thorpe, comme on entre en monastère. C'est ainsi que Maggie intègre l'aile des vierges, rebelle en sommeil, déterminée à ne rester que quelques mois.
Pourtant les Colin, Bertha, leurs règles éculées n'ont qu'à bien se tenir. Une injustice et la voilà, le droit en étendard, à une époque où il n'est pas de mise d'avoir une opinion lorsqu'on est une femme, domestique qui plus est.
Le charme opère d'abord sur les majestueuses falaises de Folkestone qui bordent le domaine des Lyon-Thorpe puis dans le Brooklyn naissant où Maggie va se choisir un avenir pour les autres en s'oubliant un peu. Elle n'oubliera jamais l'amour qu'il soit fraternel ou passionnel, il balisera son chemin.
Maggie est une héroïne. L'aile des vierges un "Autant en emporte le vent" moderne. Les éléphants se souviendront de Karen Blixen et de Laurence Peyrin.
Pippa-ma-chère y régente le domaine et sa domesticité.
Quelle tragédie pour cette femme de 26 ans, très consciente de sa condition sociale, éduquée, ambitieuse qui a la conviction qu'elle doit être libre, coincée dans ce petit monde hiérarchisé, femme de chambre, au milieu de rumeurs, secrets, rivalités.
On entre au service des Lyon-Thorpe, comme on entre en monastère. C'est ainsi que Maggie intègre l'aile des vierges, rebelle en sommeil, déterminée à ne rester que quelques mois.
Pourtant les Colin, Bertha, leurs règles éculées n'ont qu'à bien se tenir. Une injustice et la voilà, le droit en étendard, à une époque où il n'est pas de mise d'avoir une opinion lorsqu'on est une femme, domestique qui plus est.
Le charme opère d'abord sur les majestueuses falaises de Folkestone qui bordent le domaine des Lyon-Thorpe puis dans le Brooklyn naissant où Maggie va se choisir un avenir pour les autres en s'oubliant un peu. Elle n'oubliera jamais l'amour qu'il soit fraternel ou passionnel, il balisera son chemin.
Maggie est une héroïne. L'aile des vierges un "Autant en emporte le vent" moderne. Les éléphants se souviendront de Karen Blixen et de Laurence Peyrin.
De "Zelda Zonk", "Miss Cyclone" à Maggie Fuller, Laurence Peyrin sait raconter des histoires faussement légères, vibrantes, avec humour, délicatesse. Les seconds rôles ne le sont jamais vraiment.
De roman en roman, j'aime chaque fois plus le style et les personnages de Laurence Peyrin !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire