FRATRICIDE

FRATRICIDE de Patrice Quélard
Editions Les Amazones 593 Pages 

1915 - premier grand conflit mondial.

James Mac Kendrick est nord-irlandais et catholique. Sur un coup de tête, il s'engage dans une unité de soldats protestants de sa province et va découvrir que son pire ennemi n'est peut-être pas là où il croyait le trouver.


Émile Buffet est un conscrit français et un jeune homme bon vivant, transpirant l'assurance. Face aux horreurs de la guerre, il tente de résister jusqu'au jour où une lettre lui parvient et le fait vaciller.


Ludwig Halpern est un sous-officier allemand promis à une carrière militaire d'exception et fait partie des rares à trouver une forme d’épanouissement personnel dans cette guerre.


Ces trois hommes l'ignorent encore, mais la barbarie de la guerre et de ses marionnettistes va lier leurs destins à tout jamais.


Mon avis

Ce livre avait tout pour rester hors champ de mes lectures : Roman historique traitant de la Première Guerre mondiale, j'ai immédiatement imaginé les tranchées boueuses de la Somme, des hommes-baïonnettes, du sang et de la misère humaine. Lorsque de plus, je me suis trouvée avec un pavé de 593 pages dans les mains, pour décrire la vie de trois jeunes hommes, durant cette période terrible, j'ai été à deux doigts de le poser sur ma pile à lire.

LE PREMIER JOUR DU RESTE DE MA VIE

LE PREMIER JOUR DU RESTE DE MA VIE
De Virginie Grimaldi 
Aux Editions Le Livre de Poche 336 Pages 

Marie a tout préparé pour l’anniversaire de son mari : décoration de l’appartement, gâteaux, invités… Tout, y compris une surprise : à quarante ans, elle a décidé de le quitter. Marie a pris « un aller simple pour ailleurs ». Pour elle, c’est maintenant que tout commence. Vivre, enfin.

Elle a donc réservé un billet sur un bateau de croisière pour faire le tour du monde. À bord, Marie rencontre deux femmes qui, elles aussi, sont à la croisée des chemins. Au fil de leurs aventures, parfois loufoques, elles pleurent et rient ensemble, à la reconquête du bonheur. Leurs vies à toutes les trois vont être transformées par ce voyage au bout du monde.

Un livre frais et touchant qui fait du bien. Julie Reynié, Biba.



Mon avis :

Vous avez dit "léger" ! C'est exactement cela, une bulle de champagne, la première que l'on savoure entre amies avant de s'autoriser une nouvelle vie.


Nous connaissons tous le couple-modèle, marié trop jeune, qui vit la tourmente devenu quadra. Le drame. L'amie qui se découvre meuble, accessoire qui vit par procuration en se disant, "je vivrai mon rêve plus tard" seulement voilà, Virginie vous sort de votre léthargie, vous bloque les zygomatiques en position haute.


LE VESTIBULE DES CAUSES PERDUES

LE VESTIBULE DES CAUSES PERDUES
Editions Pocket de MANON MOREAU  480 Pages


C’est l’histoire de Mara, de Robert, de Sept Lieues, d’Henrique, de Bruce, de Clotilde, de cet homme qu’on appelle Le Breton, de Flora et d’Árpád. Un retraité, un joueur de guitare, un cow-boy, un exégète de Claude Simon, une brunette maigrichonne, un taiseux, une grande bourgeoise fatiguée, un gars que la vie un jour a pris pour un punching-ball. L’histoire de gens qui n’avaient aucune chance de se croiser, mais qui tous, un jour, enfilent de grosses chaussures, un sac à dos et mettent le cap vers les confins de l’Espagne, le bout du monde, la fin de l’Europe : Saint-Jacques-de-Compostelle. Sans se douter que ce chemin emporte ceux qui l’arpentent bien plus loin que ce qu’ils pouvaient imaginer…
« Un roman drôle et émouvant qui donne envie de boucler son sac. »Pèlerin Magazine

Mon avis :
Voici, le roman qu'il faut pour être mis au pas... de la Hongrie au "Vieux Campeur" bien connu des Parisiens, des voyageurs, des quêteurs vont nous entraîner sur les chemins multiples de St Jacques de Compostelle, fin de la terre !

Tous ces kilomètres, toutes ces ampoules pour apprendre à se comprendre, à s'aimer, à aimer à nouveau, à partager et être seuls avec eux-mêmes parfois.
On découvre Arpad, Robert, Clothilde, Marie Thé, Henrique et ses amies, Mara, sept lieues. Tous ont pris le chemin, que ce soit un soir ou un matin, ils avaient envie de se trouver sans se précipiter.