LES ENFANTS DE VENISE de LUCA DI FULVIO
Aux Editions POCKET - 988 pages
Venise, 1515. Peu de villes auront connu autant d'injustices, de dangers, de misère et de vices. De liberté, aussi.
Liberté pour Mercurio, petit voleur des rues, as du déguisement, pour qui le pavé romain est devenu trop brûlant. Liberté pour Giuditta, jeune et belle juive, dont la religion semble ici tolérée - mais pour combien de temps ?
Rien ne les vouait à s'aimer. Pourtant... Entre inquisiteurs et courtisanes, palais, coupe-gorge et canaux putrides, les amants de Venise feront mentir le destin...
Mon avis :
Luca di Fulvio réussit la gageure de créer sur un nouveau continent un roman aussi captivant que "Le Gang des rêves".
Venise, sa noblesse, ses riches parvenus, ses commerçants, sa pauvreté extrême et ses rois de la débrouille et de l'embrouille, survivants sur le dos des premiers.
Mercurio, orphelin maltraité va construire son rêve. Survivre à Venise. Mieux s'émanciper, grandir, gagner ce qu'il y a de plus précieux : la Liberté !
L'auteur est un magicien qui vous embarque dans Venise et le destin croisé de plusieurs personnages tous très attachants, qu'ils soient riches ou brigands, orphelins ou marchands, escrocs ou médecins.
Difficile de rendre justement un avis sur un roman aussi riche. C'est un nouveau coup de coeur pour moi. Une fois de plus, quasi un millier de pages englouties le temps de le dire... méfaits du pouvoir, du fanatisme, de la misère sans espoir, des préjugés, tout est décrit avec intérêt. Les tribulations des différents personnages amènent un éclairage sur l'époque.
Une histoire romanesque à la Roméo et Juliette mais pas seulement, des amitiés viriles, des amours interdites... Cette histoire est tout à fait cinématographique.
Un page-turner ! Un second roman captivant. Comme pour le précédent, on se sent orphelin de Mercurio et Guiditta.
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